Le mur de la mort C’est au pied du mur…
’empêche, elle est bizarre votre échelle pour grimper au mur, les garçons… Et puis, ce mur, tout en rond, bizarre également… En toute franchise, n’aurait-il pas été plus pertinent de partir sur l’idée de deux longues perches agrémentées de plusieurs petits barreaux en travers plutôt que deux roues à rayons et un moteur pour y grimper? Là, comme ça se présente votre bazar, on pourrait assez facilement penser que l’idée, c’est de m’envoyer me fracasser, sciemment j’veux dire. Y’a un peu de ça, hein, honnêtement? Cela dit, c’est dingue comme à la base, au début, au départ de ce projet profondément stupide, cela m’apparaissait évident. Pas simple, ni même facile, d’accord, mais évident. Même pas une seule roue en l’air, les deux mains sur le guidon, personne qui t’arrive en face, aucun risque de se prendre une averse, rien à craindre côté radar, la seule contrainte: mettre du gaz. Une poignée à faire tourner, ça, globalement, je sais faire. Quoi de plus? Du mental? J’en connais qui avancerait la théorie des grosses baloches, etc. Mouais… Perso, rendu là, au pied du mur, je n’avais plus grand-chose de gros à mettre dans la vaillance, à peine quelques bribes d’expérience en tout-terrain m’ayant parfaitement convaincu que pour passer l’obstacle qui se présente, la seule orientation viable, c’était de mettre du gaz, point. De la technique? Ouais, sans doute faut-il en connaître un minimum pour faire le mur avec style mais moi, ce jour-là, je n’étais
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