ANNA CABANA
ÉRIC GARAULT/PASCO
D’emblée, il invoque l’inconscient. C’est parce qu’il croit à la prédestination que Jean-Marie Rouart fait claquer le mot « roman » sous le titre de son récit autobiographique. « Comment avais-je pu être transporté, par quel tapis volant, de ce monde déshérité de ma jeunesse chez les heureux du monde ? C’était un rêve. Non, un roman. Le roman de ma vie dont je me demande toujours qui l’a écrit », peut-on lire.
Ce [s]donc, il le commence en insistant tant et tant sur sa sa condition d’enfant malheureux de parents impécunieux – en dépit des ascendants prestigieux –, avant de préciser : et il s’en pare néanmoins, et on le lui pardonne, parce qu’il fait ça bien, si
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits