STROMAE ALORS, ON REDANSE !
Impossible de le réduire à une partition ! Le « maestro » préfère se décliner en douze personnages… le nombre de ses nouvelles chansons, écrites comme de petites histoires intimes et universelles. En 2015, victime de surmenage, le phénomène de la pop électro avait décidé de faire une pause. Il s’est marié, a eu un fils, et a repris goût à la musique en s’éloignant de la scène. Son album raconte l’enfer des pensées suicidaires, l’amour et la paternité. Rencontre avec ce faiseur de hits qui transforme les joies de la vie et même la maladie en mélodies cultes.
Paris Match. Le 17 octobre 2015, vous donniez un dernier concert plein d’émotion à Kigali, dans le Rwanda natal de votre père. Puis vous avez disparu du monde de la musique. Que s’est-il passé ?
Kigali, c’était assez particulier. Paradoxalement, on me considérait comme un enfant du pays alors que je n’y avais mis les pieds qu’une seule fois, à l’âge de 5 ans. Et le souvenir que j’en avais ramené à l’époque, c’était une malaria restée, depuis, un traumatisme pour moi. J’ai chanté face à des gens que je connaissais sans vraiment les connaître. Mais je me devais d’y aller, parce
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