LES DAMES D’ASTÉRIX
Paris Match. Comment se porte Astérix ?
Isabelle Magnac. Très bien. Le dernier album, “La fille de Vercingétorix”, s’est vendu à 2,2 millions d’exemplaires en langue française, 1,3 million en Allemagne, 500000 dans le reste du monde. Nous avons un fonds en croissance de 25% par rapport à 2019. Parce qu’il y a toujours une vraie appétence pour Astérix, on continue de recruter 60000 nouveaux lecteurs chaque année, qui, dès qu’ils tombent dedans, ils se lancent dans l’achat de la collection complète. Une fois qu’on a commencé, on a envie de continuer.
Sylvie, Anne, comment définissez-vous votre rôle auprès d’Astérix ?
Sylvie Uderzo. Anne et moi-même sommes des ayants droit. C’est un terme qui peut parfois faire peur, mais qui consiste à gérer l’héritage culturel merveilleux légué par nos pères respectifs.
Anne Goscinny. Moi, j’ai du mal avec ce mot car il n’est pas juste. Ce n’est pas un droit que nous avons mais un devoir, donc je préférerais le terme d’“ayants devoir”.
Concrètement, vous intervenez sur les nouveaux albums, vous donnez votre aval pour les films… Quel a été, par exemple, votre rôle sur “Le griffon” ?
Ce n’était pas facile sur le plan émotionnel puisque mon père est décédé
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