- Zurich
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Zurich
Vue d'ensemble de la commune.Administration Pays Suisse District Nom officiel Zürich Nom en français Zurich Suisse allemand (principale)
Allemand (officielle)Maire Mme N° OFS 0261 Code postal 8000-8099 Site Web www.stadt-zuerich.ch Géographie Superficie 87,88 km²[1] Altitude 408 47° 22′ 40″ N 8° 32′ 28″ E / 47.377895, 8.541183 Regensdorf, Rumlang, Opfikon, Wallisellen, Dübendorf, Zollikon, Adliswil, Stallikon, Wettswil am Albis, Oberengstringen, Schlieren, Uitikon Localité(s) Arrondissements et quartiers de Zurich Démographie 365 098 (31 décembre 2009)[2] 4 154,5 hab./km² Zurichois(es) Localisation Localisation de Zurich en Suisse.
modifier Zurich [zyʁik] (allemand : Zürich Zürich [ˈtsyːʁɪç], suisse allemand : Züri [tsy:ri], [dzuˈriːɡo]) est une alémanique de Suisse, capitale du allemand est la langues romanes[3] (il emprunte certains termes étrangers au français, italien, anglais[4]...). C'est une cité très Berne est la capitale administrative de la villes mondiales"[5].
Sommaire
Étymologie, saints patrons et armoiries
La plus ancienne mention écrite du nom Zurich, dans sa forme latine, provient d'une pierre tombale datant du IIe siècle après J.-C. et retrouvée dans le quartier du Lindenhof de la vieille ville. Sur cette stèle il est fait mention d'une « STA(TIONIS) TURICEN(SIS) » c'est-à-dire d'une station romaine douanière du nom de « Turicum ». L'origine du nom n'est pas définitivement réglée, « Turicum » étant selon toute vraisemblance pré-latin, l'explication la plus probable est une dérivation « Turīcon » du nom personnel [6]. Les formes latines du nom connues au VIIe siècle par les soi-disant géographes de Ravenne. Finalement cette orthographe se formalise plus tard en « Zurih » (857) puis « Zurich » (924).
Les premiers sceaux du Conseil de la ville de Zurich sont attachés à deux actes de 1225 et 1230 : ils portent la transcription sigillum consilii thuricensium et représentent deux saints patrons de la ville Felix et Regula. À partir de 1348 est rajouté comme sur le cachet de la ville le troisième saint patron Exuperantius, serviteur de Felix et Regula. La mention définitive du label du sceau est sigillum civium thuricensium. La municipalité de Zurich porte depuis 1798 dans son sceau les armoiries de la ville.
Les canton de Zurich. Le 1434 du même schéma avec dans un cadre rectangulaire les couleurs bleu et argent (ou blanc) séparées par une diagonale. Le blason de la cité lui a évolué au cours de l'histoire : durant sa période impériale jusqu'au XVIIe siècle, les armoiries et pièces de monnaies représentaient l'aigle impérial posé sur deux boucliers de la ville et tenu par deux lions. Mais l'aigle disparaît au XVIIe siècle sous la république de Zurich, le lion restant le seul animal héraldique de la ville. Le blason actuel affiche l'écusson bicolore coiffé d'une couronne murale, le tout entouré par deux lions dans un cadre à fond bleu.
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Dessin de la pierre tombale contenant la plus vieille mention écrite de Zurich sous l'appellation, « STA(TIONIS) TURICEN(SIS) », IIe siècle ap. J.-C., l'original conservé au Musée national suisse.
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Martyre de Felix et Regula (au centre) ainsi que de leur serviteur Exuperantius derrière eux, en fond la place du Lindenhof (peinture par Hans Leu le vieux, fin du XVe siècle).
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Armoiries durant la période du Saint-Empire romain germanique (1576).
Géographie
La vieille ville, la Limmat et le plateau suisse, à l'extrémité nord du 30 km des Alpes. La ville se trouve dans une ancienne vallée glaciaire, à 408 m d'altitude, là où la rivière Limmat naît du lac de Zurich avant d'être rejointe par la Sihl (voir carte de localisation). Il existe un troisième cours d'eau artificiel en forme de zig-zag, le Schanzengraben[7], qui fut aménagé pour protéger l'extension ouest de la ville au XVIIe et XVIIIe siècles.Topographie
La ville est « encerclée » à l'ouest-sud-ouest par l'Uetliberg, et au nord-est par le Zürichberg, ces petites montagnes ou grandes collines continuent ensuite au sud parallèlement au lac de Zurich et au nord-ouest à côté de la vallée de la Limmat. L'Uetliberg culmine au plus à 869 m, et le Zürichberg à 676 m.
Outre son aménités qu'offrent deux grandes forêts conservées sur les versants à l'ouest et à l'est. Ces forêts sont constituées en de très larges bandes boisées qui leur confèrent un rôle important de Andréas Speich, ancien directeur de la forêt de Zurich en a progressivement et pour partie fait cesser l'exploitation pour leur redonner une forte naturalité[8]. La forêt est cependant encore très urbanisation et la périurbanisation.
L'agglomération s'étend le long de trois axes principaux :
- au sud le long des deux rives du lac,
- au nord-ouest le long de la vallée de la Limmat en direction de Brugg,
- et au nord-est en direction de l'aéroport de Zurich contournant par la suite le Zürichberg.
À l'ouest l'Uetliberg reste une barrière naturelle peu franchissable.
La municipalité de Zurich occupe une surface de 87,88 km2[1], dont 4,1 km² sont occupés par le vallée de la Limmat, suivant une orientation nord-ouest vers sud-est, sur une largeur d'environ 2 ou 3 km.
La Limmat est canalisée et par endroit détournée. Pour cette raison elle ne s'écoule pas exactement au milieu de la vallée, mais se trouve le long du flanc nord de la vallée. Avec une altitude de 392 m à Oberengstringen, la Limmat est le point le plus bas de la commune.
Sur le flanc ouest, la vallée de la Limmat est bordée par les boisées montagnes de l'Albis, dont l'Uetliberg et le Buechhoger sont les représentants les plus connus. La chaîne de montagnes de l'Albis forme la frontière naturelle ouest de la commune.
L'Uetliberg, avec une altitude de 869 m est le point culminant de Zurich et de ses environs. Il est aisé de s'y rendre avec le Uetlibergbahn, un train que l'on peut prendre à la gare centrale. À son sommet, une plateforme artificielle permet de bénéficier d'un panorama unique sur la ville, et si la vue est dégagée, jusqu'aux Alpes. À son pied et en direction du sud, on peut voir la vallée de la Sihl.
Au nord, en bordure de la vallée de la Limmat, une chaîne de collines marque la ligne de partage des eaux entre la Limmat et la 541 m d'altitude, au Käferberg avec Waidberg à 571 m puis Zürichberg à 676 m et enfin Adlisberg à 701 m.
Entre le Käferberg et le Zürichberg se trouve un point important de passage entre la vallée de la Limmat et celle de la Glatt.
Climat
Zurich bénéficie d'un précipitations, soit depuis l'est ou nord-est; il s'agit alors de la effet de fœhn, qui, dans les montagnes, joue un rôle important, n'influence pas particulièrement le climat de la ville.
Les températures enregistrées par la station zurichoise de l'[9] ont une moyenne annuelle de 8,5 °C, avec en janvier une moyenne minimum mensuelle de -0,5 °C et en juillet une moyenne maximum mensuelle de 17,6 °C. La ville subit en moyenne 88 jours par an où il gèle, dont 26 sans dépassement du seuil de 0 °C. En moyenne, elle compte trente jours où la température dépasse les 25 °C et trois jours de Limmat, les jours sont en moyenne plus ensoleillés et plus chauds. La station de Zurich mesure en moyenne 1 482 heures d'ensoleillement par an. Les 1 136 mm de précipitations moyennes par an sont distribuées sur toute l'année ; toutefois en raison de mouvements de Relevé météorologique de Zürich-Kloten-altitude: 436 m (période 1961-1990) mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (-4,1 -3,2 -0,7 2,5 6,4 9,7 11,6 11,2 8,5 4,9 0,2 -2,8 3,7 Température moyenne (°C) -1 0,4 3,9 7,8 12,2 15,5 17,6 16,8 13,8 8,9 3,5 0,2 8,3 Température maximale moyenne (°C) 2 4,5 8,8 13,2 17,9 21,2 23,6 22,7 19,5 13,7 7 3,1 13,1 Précipitations (mm) 67 68 68 78 96 115 106 121 83 70 84 74 1 031 Nombre de jours avec pluie 11 10 11 12 12 12 11 12 8 8 10 10 127
Subdivisions
La ville de Zurich est l'unique commune du [10].
La commune historique, dont le territoire avant 1893 correspondait alors au Kreis 1 actuel, avait une surface de 1,69 km2. Au XIXe siècle le développement urbain subit un fort accroissement. La ville opère alors deux agrandissements successifs en 1893 et 1934 avec la fusion de 19 communes limitrophes pour former la commune de Zurich actuelle qui a une surface cinquante fois plus grande.
Lors de la première fusion, en 1893, onze communes intègrent Zurich et le territoire est alors divisé en cinq arrondissements notés en chiffres romains (Kreis I à V).
À partir de 1913, avec la révision des arrondissements, le nombre d'arrondissements passe à huit avec le partage en trois de l'arrondissement III et en deux de l'arrondissement V. Par ailleurs, la numérotation en Niederdorf.
Les quartiers administratifs actuels Rathaus et Hochschulen sont situés sur la rive droite et ceux de Lindenhof et de City sur la rive gauche.Le Kreis 2 est situé sur la rive ouest du lac de Zurich, et est parcouru par la rivière Sihl. Il est composé des anciennes communes de Enge et de Wollishofen qui ont intégré le kreis II de la ville en 1893. Le quartier de Leimbach appartenait à la commune de Enge.
Le Kreis 3 ou Wiedikon est situé sur la rive ouest du lac de Zurich, entre la Sihl et l'Uetliberg. C'est l'ancienne commune de Wiedikon qui a intégré le kreis III en 1893.
Le Kreis 4 ou Aussersihl, né du partage en 1913 du kreis III, est la plaine entre la Sihl, les voies de chemin de fer et Wiedikon. Il est composé d'une partie de l'ancienne commune de Aussersihl (l'autre partie formant le kreis 5) qui a intégré le kreis III en 1893.
Le Kreis 5 ou Industriequartier, né du partage en 1913 du kreis III, est la plaine entre la Limmat, la Sihl et les voies de chemin de fer. Il est composé d'une partie de l'ancienne commune de Aussersihl (l'autre partie formant le kreis 4) qui a intégré le kreis III en 1893.
Le Kreis 6 sur le flanc du Zürichberg est composé des anciennes communes de Oberstrass et Unterstrass qui ont intégrés le kreis IV en 1893.
Le Kreis 7 sur le flanc des Zürichberg et Adlisberg est composé des anciennes communes de Fluntern, Hottingen et Hirslanden qui ont intégrés le kreis V en 1893, ainsi que celle de Witikon qui a intégré le kreis 7 en 1934.
Le Kreis 8 ou Riesbach, né du partage en 1913 du kreis V, est situé sur la rive est du lac de Zurich. C'est l'ancienne commune de Riesbach qui a intégré le kreis V en 1893.
Le Kreis 9 entre la rive gauche de la Limmat et l'Uetliberg, est composé des anciennes communes de Altstetten et de Albisrieden qui ont intégrés la ville en 1934.
Le Kreis 10 entre la rive droite de la Limmat et le flanc sud des Hönggerberg et Käferberg est composé de l'ancienne commune de Wipkingen qui a intégré le kreis IV en 1893 ainsi que celle de Höngg qui a formé le kreis 10 en 1934.
Le Kreis 11 sur la plaine au nord des Hönggerberg et Käferberg entre la vallée de Glatt et le Katzensee, est composé des anciennes communes d'Affoltern, d'Oerlikon et de Seebach qui ont intégrés la ville en 1934.
Le Kreis 12 ou Schwamendingen, dans la vallée de Glatt au nord du Zürichberg, est composé de l'ancienne commune de Schwamendingen qui a intégré la ville en 1934.
Démographie
[2] recensent 365 098 habitants sur le territoire communal de Zurich et 1 091 732 pour l'agglomération en 2005.Deux événements liés à la révolution industrielle vont transformer la ville et permettre un fort développement de la population : la destruction, entre 1833 et 1903, des fortifications qui encerclent la ville et le développement du chemin de fer avec le Spanisch-Brötli-Bahn, dès 1847, puis cinq ans plus tard les liaisons nationales et internationales[11].
En 1850, au début des recensements fédéraux, on comptait 41 585 habitants, trente ans plus tard le double : 86 890 habitants et la population double encore vingt ans plus tard : 168 021 en 1900[12].
La croissance reste soutenue jusqu'à son apogée vers 1960, puis la population baisse fortement jusqu'en 1980 pour ensuite se stabiliser jusqu'en 2000, date du dernier recensement fédéral[13].
Actuellement la tendance est de nouveau à la hausse de la population.
En 2006 le bilan de population, 2 608 personnes, est positif : Il est dû pour une grande part au solde migratoire positif de 2 315 personnes, l'excédent de naissance étant de 379[14].
- 1850 : 41 585 habitants
- 1860 : 51 616
- 1870 : 65 668
- 1880 : 86 890
- 1888 : 103 862
- 1900 : 168 021
- (Y compris 66 581 habitants des communes fusionnées en 1893)
- 1910 : 215 488
- 1920 : 234 808
- 1930 : 290 837
- 1941 : 336 395 habitants
- (Y compris 41 118 habitants des communes fusionnées en 1934)
- 1950 : 390 020
- 1960 : 440 170
- 1970 : 422 640
- 1980 : 369 522
- 1990 : 365 043
- 2000 : 363 273
- 2007 : 376 453
Population
De la population totale de la ville, en 2007, 261 592 (69,25 %) sont de nationalité suisse et 114 861 (30,75 %) de nationalité étrangère.
Parmi les différentes nationalités, on trouve dans l'ordre décroissant (avec les pourcentages par rapport au total des étrangers / par rapport au total de la ville) des pays ou régions de provenance :
- 24 876 Allemands (21,7 % / 6,5 %),
- 13 787 Italiens (12,0 % / 3,7 %),
- 12 939 d'autres pays de l'Union Européenne (11,3 % / 3,5 %),
- 11 503 Asiatiques (10,0 % / 3,1 %),
- 10 888 Serbes et Monténégrins (9,5 % / 2,9 %),
- 7 981 Portugais (6,9 % / 2,1 %),
- 4 667 Espagnols (4,1 % / 1,25 %),
- 4 578 Turcs (4,0 % / 1,23 %),
- 4 367 Africains (3,8 % / 1,17 %),
- 3 683 Autrichiens (3,2 % / 0,99 %),
- 2 615 Macédoniens (2,3 % / 0,7 %),
- 2 472 Croates (2,2 % / 0,66 %),
- 2 078 Bosniaques (1,8 % / 0,56 %). Le solde provenant des autres pays.
En octobre 2007, on recense 5 462 chômeurs, soit un taux relativement faible de 2,6 %. Par contre, les 14 000 personnes au bénéfice d'aide sociale représentent 4 % de la population totale de la ville[15].
Langues
L'allemand et particulièrement le suisse allemand, en tant que langue officielle en usage à Zurich, est la langue principale. Si l'allemand est la langue officielle et pour les publications, la langue usuelle parlée est le Züridütsch, un dialecte suisse allemand. Certaines communautés pratiquent d'autres langues telles que le italien qui sont deux autres langues nationales suisses, mais aussi l'serbe, le albanais et le turc.
Classement par langue principale en l'an 2000[16]:
- allemand et suisse allemand (77,7 %),
- italien (4,7 %),
- langues de l'ex-Yougoslavie (2,4 %),
- espagnol (2,2 %),
- français (2,1 %),
- anglais (1,8 %)
Les langues parlées au travail dans le canton de Zurich en l'an 2000[17] :
- suisse-allemand (97,9 %),
- allemand (54,7 %),
- anglais (34,2 %),
- français (21,1 %),
- italien (14 %)
L’allemand standard est fortement utilisé en comparaison à d'autres régions suisses-allemandes. L'anglais et le français progressent alors que l'italien régresse.
La ville de Zurich abrite la plus grande communauté, 990 personnes, parlant romanche en dehors du [18].
Religions
Berceau du protestantisme, Zurich est longtemps restée une ville majoritairement protestante. En 1850, plus de 90 % des Zurichois se déclarent protestants. Cependant, la part des Zurichois de catholique-romaine s'est en particulier accrue au point de rattraper en nombre la population protestante dans les [19].
Répartition de la population selon la religion en 2000[20] :
- Protestants : 116 630 (32,1 %)
- Sans confession ou sans indication : 80 088 (22 %)
- Communautés
- confession juive : 4 903 (1,35 %)
- Autres communautés chrétiennes : 1 324 (0,4 %)
En 2006, la part des ressortissants étrangers était de 8 % des protestants et 36 % des catholiques-romains.
Agglomération
L'agglomération centrée sur la ville de Zurich s'étend sur 132 communes réparties sur les cantons de Zurich, d'Schwytz. Sa surface est de 1 086 km² et elle comprend 1 091 732 habitants en 2005. 80 % de la population du canton de Zurich vit dans l'agglomération.
Alors que la population de la ville de Zurich a fortement évolué durant la période 1850 – 1960, la population de l'agglomération a, elle, fortement augmenté durant la période 1940 – 1970 et, à l'inverse de la ville centre, n'a cesser d'augmenter jusqu'à ce jour.
À titre d'exemple l'évolution de la population du
Zurich est également au centre de l'aire urbaine zurichoise telle qu'elle est définie en Suisse[21] : avec les agglomérations de Winterthour (123 416 habitants), Brugg (106 736 habitants), Zoug (95 557 habitants), Schaffhouse (61 399 habitants), Rapperswil-Jona-Rüti (46 337 habitants), Wetzikon-Pfäffikon (44 015 habitants), Frauenfeld (27 005 habitants), Lenzburg (25 903 habitants), Wohlen (20 437 habitants) et la commune d'2 103 km² avec 1 680 000 habitants[22] répartie sur cinq cantons : Argovie, Saint-Gall, Schwyz, [23].
À côté de cette notion statistique et officielle de l’aire urbaine on parle de "Grand Aire Zurich" "Greater Zurich Area" qui est une notion propre aux milieux des affaires et de l’économie[24].
Une des définitions de " Grand Aire Zurich " est la possibilité de rejoindre l’aéroport de Zurich en maximum 90 minutes. Cette région comprend environ 3 200 000 habitants.
Histoire
Article détaillé : empire romain et des mondes germaniques, une garnison étant établie sur un promontoire surplombant la rivière Limmat. C'est un point de défense pour l'empire mais surtout une douane qui contrôle des échanges transitant par la rivière Limmat et le Ve siècle par les Alamans, puis reconstruite, Zurich devint ville libre impériale en 1218, entra dans la 1351 et y prit une grande importance, grâce à l’acquisition de nombreuses seigneuries voisines et à la prospérité de son artisanat textile. Ulrich Zwingli introduisit la réforme à Zurich à partir de 1519. La ville et le canton furent gouvernés jusqu’à la révolution libérale de 1830 par une riche bourgeoisie protestante; ils se démocratisèrent progressivement dans le courant du XIXe siècle. À partir du milieu du XIXe siècle, Alfred Escher, homme politique Suisse surnommé le tsar de Zurich, impulse une modernisation de la ville (chemin de fer) et co-fonde de nombreuses institutions ou compagnies de premier plan comme le École polytechnique fédérale de Zurich. La ville s'industrialise alors, suivant un mouvement général en Europe. Ville accueillant de nombreux artistes, philosophes, réfugiés politiques, elle est le lieu, par exemple, où au XXe siècle Lénine et Trotsky élaborent leur doctrine du communisme (à l'Odéon), et où dadaïsme (en 1916 au [25].Des origines à la période romaine (Néolithique - Ve siècle)
Les recherches archéologiques montrent que, comme pour toute la Suisse, la région zurichoise fut habitée dès le Néolithique. Les celtes occupant la région s'installèrent en grande partie aux alentours du Helvétie orientale par l'J-C, la bourgade de Zurich (à l'époque Turicum) passa de la Germanie supérieur à la Gallia Belgica[26]. Bien que n'étant qu'un Vicus, Zurich fut, surtout en raison de sa situation sur les routes de transit, un poste de Limmat et la Sihl, près du lac. Aujourd'hui encore des restes de thermes peuvent être vus à la Thermengasse.
L'invasion de la Suisse actuelle par les Alamans commença à partir de 260. Avec la réforme impériale de l'an 289 de l'empereur IVe siècle par la décision de l'empereur Valentinien Ier de protéger les frontières vers le Rhin, des fortifications de la ville furent entreprises.
À partir du retrait romain de 401, les fortifications de la ville furent détruites. Ce qui arriva à la population gallo-romaine est encore inconnu de nos jours.
Période germanique (Ve siècle - 1351)
Après l'invasion des Alamans, quelques fortifications restèrent dans l'actuel quartier de Lindenhof. Le plus ancien manuscrit sur Zurich date des années 610 environ, il fut écrit par le moine missionnaire anonyme de Ravenne (ou géographe de Ravenne) y fit des cartes géographiques entre 700 et 800. En 730 Zurich fut intégrée à l'francie orientale, dirigée plus tard par Louis II le Germanique. Il n'y a que peu de signes de cette époque, et la plupart étant des légendes. Certaines de ces légendes peuvent faire croire que le duc Uotila s'installa sur l'Uetliberg, ou que palatinat à Zurich; mais des légendes n'entrant pas correctement dans l'histoire existent, parlant par exemple que Charlemagne se serait installé à Zurich.
L'axe de procession entre la Grossmünster, en haut, la Wasserkirche, au milieu, et la 853, Louis II le Germanique fit installer un couvent de femmes à Zurich, lui octroyant de nombreux droits, et en plaçant sa fille, Hildegard. Sur le site de l'actuelle VIIIe siècle, et la première partie du couvent de Fraumünster, datant de 874. Le couvent fut consacré aux saints patrons de la ville, Grossmünster, la Wasserkirche et la Fraumünster. Cet axe joua un grand rôle dans la vie religieuse et politique de la ville jusqu'à la réforme. Avec la création d'un prieuré, une grande partie du commerce passant par le Limmattal et le Glattal en dépendait. Le prieur possédait des terrains tout autour du chanoines exerçaient la juridiction des autres monastères et églises de la région.Au Moyen Âge, la ville était décrite comme un endroit à plusieurs centre, dont les principaux étaient : La Limmat. À partir du IXe/Xe siècle, la ville commença à s'étaler plus rapidement et fut reconnue comme une palatinat étant en constante augmentation, son influence augmenta de même, en 940, des reliques et des livres hongrois furent entreposés à Zurich depuis le couvent de XIe et XIIe siècles, Zurich prit encore de l'importance par l'augmentation rapide de la population et par son influence, sous la direction des Ottoniens et des XIIe siècle, l'évêque Otto von Freisig décrit la ville de Zurich comme la ville la plus noble de Souabe. À ses portes, la ville portait cette inscription : "Zurich, noble par la richesse de beaucoup de choses".
Vers la fin du XIIe siècle, la ville était dirigée par le Saint Empire Germanique, et un bailli sujet du roi y gouvernait. Ce poste fut principalement détenu par les familles de Zähringen et de Lenzburgen. À partir de 1258, l'influence du roi Richard de Cornouailles prit la tête de l'empire, de nombreux privilèges durent êtres abandonnées. Des contestations éclatèrent dans la ville contre les barons de Regensberg et, avec le soutien de la population, le comte Rodolphe Ier du Saint-Empire affirma son influence et les Regensberg furent écartés. À côté de ces différents événements, le monastères de l'Uetliburg fut détruit ainsi que différents châteaux de la région. Au milieu du XIIIe siècle, une guerre contre Winterthour éclata et les Zurichois subirent de lourdes pertes, mais hérissèrent le Lindenhof de pics et résistèrent. À la fin de la guerre, l'influence de l'armée sur le conseil municipal baissa en faveur des commerçants. Après la mort de Rodolphe I et avec en 1291 le pacte entre les trois cantons fondateurs de la Suisse, la ville de Zurich se distança des Habsbourgs.
Vers 1300, la ville de Zurich devait compter environ 8000-9000 habitants.
Zurich dans l'ancienne confédération suisse (1351-1798)
Zurich rejoint la 1440 en raison d'une guerre avec les autres États membres sur le territoire de 1450.
Au cours de la deuxième moitié du XVe siècle, Zürich réussi à accroître sensiblement le territoire sous son contrôle, gagner la Thurgovie (1460), Winterthour (1467), Stein am Rhein (1459 / 84) et diète fédérale.
La Réforme (1519-1531)
Réforme en Suisse alors qu'il était le principal prédicateur de la ville à la deuxième guerre de Kappel.
Il traduisit la Martin Luther, pour que sa lecture soit accessible au peuple, cette traduction continue d'être étudiée encore de nos jours.
Époque moderne : la république de Zurich (1531 - 1798)
Au cours des XVIe et XVIIe siècles, le patriciat et le conseil de Zurich adopta une attitude de plus en plus aristocratique et isolationniste. Un signe a été l'élévation d'un deuxième cercle d'impressionnants remparts ville a été construite en 1624 sous l'impression de la Venise et Époque contemporaine (depuis 1798)
En 1798, l'ancienne conférération suisse est envahie par les troupes révolutionnaires françaises. Zurich est atteinte en 1799 et ses environs sont restés célèbres dans l'histoire militaire en raison des deux batailles de 1799 des guerres de la Révolution française. Lors de la première bataille de Zurich (4 juin), les Français sous le commandement du général archiduc Charles, Masséna bat alors en retraite derrière la Limmat avant que l'engagement n'ait atteint une étape décisive. La Korsakov.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, une flotte aérienne britannique bombarde le quartier industriel de Wipkingen.
Politique et administration
La ville est plutôt étiquetée centre gauche sur l'échiquier politique Suisse, toutefois les leaders du principal parti de droite (Union démocratique du centre), Ueli Maurer sont Zurichois.
Exécutif
Le conseil administratif [27]. Nom Département Parti Département présidentiel PSS Martin Vollenwyder Finance PLR Daniel Leupi Police Les Verts Claudia Nielsen Santé et environnement PSS Ruth Genner Génie civil et gestion des déchets Les Verts André Odermatt Bâtiment PSS Andres Türler Services industriels PLR Gerold Lauber Écoles et sport PDC Martin Waser Social PSS Le conseil administratif (en allemand : Stadtrat) est formé d'un collège de neuf membres, c'est l'organe exécutif de la ville de Zurich. Son rôle est la gestion de l'administration municipale. Les conseillers administratifs sont élus tous les quatre ans par le peuple selon le système majoritaire.
Un des conseillers administratifs assume la fonction de président de commune et est en charge du département présidentiel. Chacun des neuf conseillers administratifs est en charge d'un département. Les dernières élections on eu lieu le 7 mars 2010. L'actuel syndic de Zurich est 2009, organisée suite au départ en avance d'hôtel de ville.
- Le Département de la police (Polizeidepartement) s'occupe de la police de la ville, de la police juridique et des équipes de protections et de sauvetages (sapeur pompier, ...). Les locaux du département se situent au 1 Bahnhofquai.
- Le département des constructions (Hochbaudepartement) s'occupe de la gestion des bureaux de l'administration communale, de l'entretien des monuments historiques, des permis de constructions, du bureau d'archéologie de la ville et des architectes de la ville.
- Le département de la fiscalité, de la gestion du personnel, de l'organisation informatique et de la gestion des actifs immobilliers.
- Le département des entreprises industrielles (Industriellen Betriebe Departement) s'occupe de l'approvisionnement en eau gaz et électricité ainsi que des transports publics urbains. Il emploie environ 3400 personnes.
- Le département des écoles et des sports (schule und sportdepartement) s'occupe de l'enseignement primaire et des complexes sportifs communaux.
- Le département du service social (sozialdepartement) s'occupe du service social communal et du service de tutelle. Le service social comprend entre autres :
- La protection d'existence
- L'aide aux alcooliques, sans-abri.
- Les garderies
- Les ensembles socio-culturels.
Les différents départements sont un peu dispersés dans toute la ville. Cependant, peu avant la Première Guerre mondiale Gustav Gull proposa de construire un grand hôtel de ville rassemblant la totalité des activités municipales à l'Uraniastrasse, sur la rive gauche de la Limmat. Le projet ne fut qu'en partie réalisé, en partie à cause d'un manque croissant de place dès la construction des nouvelles structures.
Actuellement la municipalité tente à nouveau de centraliser ses lieux de travail. C'est pour cette raison qu'elle a installé une partie de ses activités dans le Werdhochhaus, une tour construite entre 2001 et 2005.
Législatif
Nombre de sièges par parti[28]. Parti 2010 2006 2002 1998 1994 Parti socialiste suisse (PSS) 39 44 49 49 43 Union démocratique du centre (UDC) 24 24 31 26 19 Parti libéral-radical (PLR) 17 19 20 26 28 Les Verts 15 14 10 7 5 Parti démocrate-chrétien (PDC) 7 10 9 8 10 Parti évangélique suisse 4 6 2 1 2 Liste Alternative/Parti suisse du Travail (PdT) 5 5 3 2 2 2 3 0 1 4 Alliance des Indépendants (AdI) 0 0 0 4 7 Verts-libéraux 12 0 0 0 0 Autres 0 0 1 1 0 Le conseil municipal (en allemand : Gemeinderat) est composé de 125 membres, c'est l'organe législatif de la ville de Zurich. Les conseillers municipaux sont élus tous les quatre ans par le peuple à la proportionnelle selon la méthode «double Pukelsheim» c'est-à-dire un système qui tient compte du découpage de la ville en neuf circonscriptions électorales.
Ce processus permet de représenter équitablement chaque district de la ville. Cependant, pour empêcher un trop gros morcellement du paysage politique qui empêcherait d'avancer rapidement dans les décisions, un quota de 5 % des voix par parti et par district a été fixé pour pouvoir être représenté au conseil municipal.
Administration cantonale
La ville de Zurich est également le siège de l'administration[29] du
À Zurich se trouvent principalement :
- Le pouvoir exécutif : le Grand Conseil (en allemand : Kantonsrat) compte 180 membres élus à la proportionnelle par le peuple.
- Le pouvoir judiciaire avec les tribunaux cantonaux : le Tribunal administratif, le Tribunal des assurances sociales, le Tribunal du commerce et la Cour de cassation ainsi que le Tribunal de district de Zurich, qui emploie environ 400 personnes.
En ville de Zurich, l'effectif de l'administration publique cantonale est de 12 000 emplois « équivalent plein-temps » en 2005, soit 4,25 % de la population active[30].
Représentation de la ville dans les institutions fédérales
Dans l'ordre chronologique quelques personnalités politiques de la ville de Zurich ayant notamment été Assemblée fédérale :
- Alfred Escher : Membre de la Albert Meyer : Conseiller fédéral (1930 – 1938)
- Willy Spühler : Conseiller fédéral (1959 – 1969) ; Conseiller aux États (1955-1959); Conseiller national (1938-1955)
- Conseil national.
Autres personnalités marquantes du canton de Zurich :
- Ueli Maurer : Conseiller national (1991 - 2008)[31]; président de l'UDC (1996 - 2008)[32]; Conseiller fédéral (2008 – );
- Moritz Leuenberger : Conseiller fédéral (1995 - 2010); conseiller national (1979 - 1995)
Jumelages
Zurich est jumelée avec les villes suivantes :
Après le partenariat avec Kunming en 1982, l’administration zurichoise a développé, dès 1987, un programme de développement pour la ville chinoise en contribuant à la mise en place du plan directeur de Kunming pour l’adduction en eau potable et l’évacuation des eaux usées.
En guise de remerciement, Kunming a offert à Zurich un jardin chinois qui a ouvert en 1994. Il est situé au bord du lac de Zurich[35].
Par la suite les responsables chinois ont sollicité de l'aide à la ville de Zurich pour développer un système de tramway en mesure de faire face au boom économique et démographique.
Économie
L’agglomération zurichoise concentre quarante sièges sociaux des cent plus importantes entreprises du pays[36]. C’est la plus importante place économique, financière et commerciale de Suisse. Zurich est considérée comme la capitale économique, laissant à XXe siècle.
Structure de l'économie de la ville
Zurich est une place financière d'importance mondiale, et le siège social de nombreuses entreprises de rang mondial. Se trouve notamment la bourse nationales, le SWX Swiss Exchange, le siège social de banques mondiales comme celui d'UBS et de Swiss Re ou Swiss Life ou Zurich Financial Services, ou d'entreprises leader dans leur secteur respectif comme Migros et Structure de l'économie de l'agglomération
L'économie de la région zurichoise bénéficie d'un des trois aéroports intercontinentaux de Suisse : l'aéroport de Zurich-Kloten.
Médias
Zurich est le siège d'importants groupe de presse suisses de langue allemande tel que Tamedia, Ringier et éditions NZZ.
Le quotidien phare de Tamedia est le Tages-Anzeiger dont le bassin de diffusion est l'agglomération zurichoise. Il est politiquement et économiquement indépendant et son tirage est d'environ 216 000 exemplaires. Le quotidien existe depuis le 2 mars 1893.
Les autres publications de Tamedia sont une édition du dimanche (SonntagsZeitung), le quotidien gratuit 20 Minuten[37] le plus fort tirage de Suisse avec 420 000 exemplaires, le magazine féminin Annabelle[38]. Tamedia est également présent avec les radio et télévision locales zurichoise : Radio 24 et TeleZüri, tous deux créés par le pionnier de la radio privée Roger Schawinski[39]
Ringier est le plus important groupe de presse suisse, présent également à l'étranger. Toutes ses publications ont vocation nationale, il édite notamment le L'Hebdo hébdomadaire en français édité à Lausanne et le magazine Schweizer Illustrierte qui existe depuis 1911. Ringier possède 50 % de la chaîne privée de télévision suisse Sat.1 Schweiz qui produit des programmes spécifiques à la Suisse. Par exemple certains matchs de football de la Neue Zürcher Zeitung, ou NZZ est un journal qui paraît pour la première fois le 12 janvier 1780. Proche du parti radical-démocratique son tirage actuel est de 160 000 exemplaires. Ses quatre cahiers traitent l'international, le national, l'économie et la bourse. Avec une édition internationale il est diffusé dans le monde entier. NZZ am Sonntag est l'édition du dimanche. Le groupe NZZ publie d'autres quotidiens et magazines et possède différentes radios et télévisions locales en Suisse.
Il y a également le magazine économique Bilanz (Die Weltwoche qui, lui, est proche de l'UDC zurichoise[40].
SF Schweizer Fernsehen et Schweizer Radio DRS sont respectivement la télévision et radio en langue allemande du groupe SRG SSR idée suisse, groupe audiovisuel public de la Suisse. Les programmes de radio DRS 3 et le journal régional sont produits à Zurich[41], de même que les programme de télévision.
Arts et culture
Richesse artistique
Zurich est un haut lieu de la Felix Salten, James Joyce, Thomas Mann, Thornton Wilder entre autres. Max Frisch, Gottfried Keller entre autres y sont nés.
Le mouvement cabaret Voltaire en 1916, en est originaire de même qu'un mouvement d'Max Bill et Richard Paul Lohse. La fondation et musée Haus Konstruktiv poursuit de nombreuses activités dans ce domaine.
Cette richesse culturelle et artistique fait de Zurich un important centre touristique. La ville abrite notamment le Musée national suisse (Schweizerisches Landesmuseum), qui retrace l’préhistoire (objets domestiques, art religieux, fresques, armes, costumes, gravures, orfèvrerie, etc.) et le Musée des Beaux-Arts (Edvard Munch, d'Alberto Giacometti et de nombreux autres artistes modernes et contemporains. Avec celui de Bâle, ce musée est sans doute le plus important du pays au niveau de sa richesse et de sa diversité. Il est le cadre également d’expositions temporaires de grande qualité.
Monuments
- L’église Marc Chagall et d’853 par le roi Louis le Germain, mais une partie fut détruite au XIXe siècle. Abbaye à sa construction, elle fut dissoute avec la réforme.
- L'église 1100 sous l'ordre de l'empereur roman. Les derniers travaux sont terminés en 1220. L'église a été le centre de la réforme en Suisse alémanique sous Huldrych Zwingli.
- Le James Joyce et Musées
Les musées d'histoire et de culture :
- Musée national suisse (Landesmuseum) : Avec huit musées répartis en divers lieux de Suisse, le bâtiment du musée national suisse à Zurich est le siège et principal musée du groupe. Il dépend directement de la Confédération, pour être plus précis de l'Office fédéral de la culture (OFC). Il a ouvert en 1898 et présente la culture et l'histoire de la Suisse. Une bibliothèque et une photothèque complètent l’offre[42].
- Musée Rietberg (collection d'art Oriental)
- Musée du jeu
Les musées d'art :
- Musée des Beaux-Arts (fondation et Collection Emil G. Bührle
- La
- Helmhaus (expositions d'art contemporain)
- Migros Museum (musée d'art contemporain)
Autres musées :
- Musée d'histoire de la médecine de Zurich : Il dépend de l'université de la ville. Ce musée retrace le développement de l'art de la guérison à travers les âges depuis la préhistoire au travers de la plus grande collection du monde[43].
- Musée du tram
- Jardin botanique
- Zoo de Zurich
Théâtre et places de concerts
La ville abrite le Schauspielhaus Zürich, théâtre de 750 places, fameux pour avoir été le seul théâtre en langue allemande d'expression totalement libre durant la Seconde Guerre mondiale. Également, l'Opernhaus y est présent ainsi qu'une salle de concert pour la musique classique, la Tonhalle.
Festivals et événements
De nombreuses manifestations ont lieu tout au long de l'année parmi lesquelles :
- Le Sechseläuten (fin avril) célèbre le départ de l'hiver, symbolisé par le Böögg (bonhomme de neige) qui se voit incinérer sur un grand bûcher au Sechseläutenplatz. Le nom de cette fête vient de l'heure à laquelle on allume le bûcher (18h). Le Böögg est rempli d'explosifs et la charge principale est logée dans la tête. La tradition veut que l'on chronomètre le temps écoulé entre l'allumage du bûcher et l'explosion de la tête. Si ce temps est court, l'été sera chaud, si ce temps est long, la longue résistance du Böögg présage d'un été froid.
- La Street Parade est un défilé de musique techno (une street-party) organisé chaque année depuis 1992 dans les rues de la ville, le long du lac. Elle rivalise avec la Love Parade, autre événément musical techno organisé chaque année à Berlin. La street parade est actuellement la plus grande techno-party du monde et l'événement annuel le plus important à Zurich. Elle a lieu normalement le 2e samedi du mois d'août[44].
- Le Knabenschiessen (septembre) est un grand concours de tir pour les jeunes.
- Tous les trois ans, se déroule la Zürifäscht, l'une des plus grosses fêtes populaires en Suisse. L'évènement dure 3 jours, et compte jusqu'à 3 millions de visiteurs (sur les 3 jours).
- Tous les ans au mois de juillet, durant 15 jours environs, se déroule le festival de musique Live at Sunset.
Transports
Dates importantes - 1847 Arrivée du chemin de fer : Mise en service de la gare
- 1882 Premiers tramway hippomobile
- 1894 Première ligne électrifiée de tramway
- 1910 Aérodrome de Dübendorf [45]
- 1953 Mise en service de l'aéroport de Kloten
- 1972 Zurich est reliée au réseau autoroutier direction Berne[46]
- 1980 L'aéroport est desservi par le train
- 1985 Mise en service du contournement autoroutier par le nord
- 1990 Mise en service du réseau de S-Bahn
Principales voies routières et ferrées de l'agglomération
Pour le transport individuel la ville de Zurich est très bien raccordée au réseau autoroutier de Suisse : l'Berne et Saint-Gall, l'A3 en direction du nord-ouest vers Coire et l'A4 en direction de nord-est vers Winterthour - Schaffhouse ou Lucerne au sud. La ville est partiellement encerclée par une ceinture autoroutière qui est utilisée comme périphérique ; la ville et l'agglomération ont un réseau autoroutier assez complet[47].
La ville possède le plus grand et le plus important nœud ferroviaire suisse. 870 connexions nationales et internationales avec des trains tels que Cisalpino, TGV, réseau express régional de Suisse appelé S-Bahn Zurich.
La Aéroport de Kloten[48], le principal aéroport du pays.
Le réseau de transport public urbain est très dense avec 287 km de lignes en ville de Zurich et 217 km en agglomération[49]. Les lignes sont desservies par tramways, trolleybus et bus (lignes urbaines et d'agglomération).
En outre, le réseau de transport public comprend la navigation sur le lac et la rivière, des téléphérique entre Adliswil et Felsenegg. Les billets achetés pour un trajet sont valables pour tous les moyens de transport public (train, tram, bus, bateau) car tous les opérateurs sont membres de la Zürcher Verkehrsverbund (ZVV).
À Zurich, 40 % des déplacements s'effectuent à l'aide d'un véhicule motorisé personnel ; 41 % en transports en commun et scolaire et 19 % à pied ou à l'aide d'un véhicule personnel non-motorisé. À titre de comparaison Bâle 34, 40 et 20[50].
Transport individuel motorisé
Afin de lutter contre les surcharges de trafic le noyau central de l'agglomération est partiellement entouré d'une boucle autoroutière qui fait office de périphérique. Le contournement nord est en fonction depuis 1985. La tangente ouest, mise en service en 1972, était initialement prévue comme une solution transitoire jusqu’à la construction de l’évitement nord et ouest. Elle va relier les embranchements des autoroutes A1 et A3 et comprend la mise en service en 2008 du tunnel de l'Uetliberg. En projet, l'extension du tunnel du Gubrist est prévue pour 2012[51].
Le réseau d'autoroute ou de semi-autoroute régionale :
- L'A11 - Zurich-A51 – Zurich-nord-
Certaines autoroutes ne relient pas directement le centre de Zurich, mais peuvent être classées dans le réseau de l'agglomération :
- L'A53 - Reichenburg (Autoroute de l'Oberland Zurichois)
Zurich est reliée au reste du pays par :
- L'Genève-Saint-Gall
- L'Bâle-A4 - Winterthour-Lucerne
À Zurich, le transport individuel motorisé (TMI) couvre 40 % des déplacements.
Transports publics suburbains
Articles connexes : S-Bahn Zurich et [52] qui permet d'utiliser indifféremment les compagnies affiliées : Chemins de fer fédéraux suisses (CFF), les cars postaux suisses, les entreprises régionales de transport, ainsi que des remontées mécaniques et de navigation.Les réseaux qui concernent directement la ville de Zurich sont :
- Le S-Bahn Zurich : le réseau de train qui dessert l'aire urbaine zurichoise avec 380 km[53] de lignes est géré par les chemins de fer fédéraux. Douze gares sont sur le territoire de la ville de Zurich.
- Les bus : 32 lignes de bus (217 km) dans l'agglomération par la compagnie de transports publics de la ville de Zurich Verkehrsbetriebe Zürich (VBZ).
- La navigation sur le [54].
La première gare ferroviaire de la ville est construite en 1847 pour être le terminus de la ligne Schweizerische Nordbahn qui part de 1871, pour répondre aux besoins toujours croissants du trafic, la gare est agrandie et rénovée et en 1933 le hall principal est doté de sa toiture de fer et de verre.
Jusqu'en 1991, la gare se terminait sur un Zurich Stadelhofen.
Actuellement différents travaux sont en cours sur le réseau de S-Bahn pour assurer l'augmentation du trafic passagers, le principal est celui d'une ligne diamétrale à côté de la ligne déjà existante entre Altstetten, la gare centrale et Oerlikon, qui comprend entre autres la construction d'un tunnel d'environ 7 km et l'agrandissement de la gare souterraine de Zurich HB. Le coût s'élèverait à 1,5 milliard de francs suisses, partagés entre le Suisse (40 %). Le tout devrait être fini en 2015[55].
Transports publics urbains
Les transports publics urbains sont assurés par la compagnie Verkehrsbetriebe Zürich (VBZ). Le réseau de 287 km[49] comprend 13 lignes de tram, 6 lignes de trolleybus, 18 lignes de bus, 9 lignes de bus interquartier et le train à crémaillère Rigiblick qui monte sur le Zürichberg.
Il y a également le funiculaire privé Polybahn (qui relie l'Adlisberg) ainsi que la navigation sur la Limmat.
Transport aérien
L'Aéroport de Zurich, situé à [56]. Au classement Skytrax de 2007, il figure au 6e rang du palmarès des meilleurs aéroports mondiaux [57], arrivant même premier dans le secteur du service d'immigration et deuxième pour la sécurité [58].
L'aéroport de Kloten est le siège des compagnies aériennes Edelweiss Air et Rega).
Le terrain d'aviation militaire de 8 km du centre-ville de Zurich.
Éducation
- L'1854, et ouvrit en 1855. Elle comprenait à l'origine six départements : génie civil, chimie, sylviculture, avec un département générique qui comprenait les mathématiques, les sciences naturelles, la littérature, et les sciences sociales et politiques. L'ETHZ est considerée par certains comme l'une des universités phares en Europe dans le domaine de la physique et de l'Université de Zurich est la plus grande université de Suisse. Elle a été fondée le 29 avril 1833.
- Haute école de Musique
- Haute école de Ballet
Sport
Zürich est d'abord connu au niveau sportif en football car elle est le siège de la Fédération internationale de hockey sur glace. Le défenseur suisse des Severin Blindenbacher est né à Zurich.
Clubs sportifs
- FC Zurich, club de football.
- ZSC Lions, club de hockey sur glace.
- Infrastructures
La ville comprend de nombreux complexes sportifs tel que le Hardturm (17 666 places), inauguré en 1929, et du Letzigrund (30 000 places) entièrement rénové en 2007 pour l'Euro 2008. Le Letzigrund avec sa piste et installations d'athlétime est polyvalent, il reçoit le fameux meeting d'athlétisme Weltklasse Zürich.
Compétitions
La ville accueille régulièrement des compétitions sportives internationales de haut niveau tel que :
Le meeting d'Weltklasse Zürich qui est un meeting de marathon de Zurich qui a lieu chaque année en avril depuis 2003 et le Zürcher Silvesterlauf une course populaire dans le centre de la ville qui se tient à mi-décembre depuis 1977.
L'Open de Zurich est un tournoi de tennis féminin du circuit professionnel WTA qui existe depuis 1984. Il fait partie de la catégorie de tournois Tier I depuis 1993 et se tient chaque année au Hallenstadion.
En cyclisme le Course des six jours (en allemand : 6-Tagerennen) au Hallenstadion.
Chaque année en automne a lieu une course d'aviron sur la Limmat entre l'école polytechnique et l'université de Zurich, sur le modèle de la course d'aviron Oxford-Championnats du monde de hockey sur glace de 1939, de 1998 ont eu lieu à Bâle et Zurich.
Zurich a également accueilli au Stade du Hardturm des matches lors de la championnat d'Europe de football 2008 se sont déroulés au Stade du Letzigrund (notamment France-Italie)[59].
Notes et références
- Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
- (de) Statistisches Amt des Kantons Zürich – Bevölkerung in den Gemeinden und Regionen des Kantons Zürich, 2009 sur zh.ch. Consulté le 2er septembre 2010
- mais presque tous parlent également l'allemand (fr)Histoire du suisse alémanique sur http://www.hls-dhs-dss.ch/index.php Dictionnaire historique de la Suisse. ,
- (fr) Allocution prononcée par le conseiller fédéral "Frontières linguistiques" sur http://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/home.html Confédération suisse - Département fédéral de justice et police. Consulté le 12 mars 2008.
- (en) J.V. Beaverstock, R.G. Smith, et P.J. Taylor, « A Roster of World Cities » sur http://www.lboro.ac.uk/gawc/ Globalization and World Cities Research Network, 1999. Consulté le 2 mars 2008
- Andres Kristol : Zürich ZH (Zürich). dans le Dictionnaire toponymique des communes suisses – Lexikon der schweizerischen Gemeindenamen – Dizionario toponomastico dei comuni svizzeri (DTS|LSG). Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel. Verlag Huber, Frauenfeld/Stuttgart/Wien 2005. ISBN 3-7193-1308-5 et Éditions Payot, Lausanne 2005, S.992f. ISBN 2-601-03336-3
- Littéralement le "fossé de retranchement".
- (de) A. Speich, 55 Thesen zu "Wald und Gesellschaft" (55 thèses sur "forêt et société"), 1981
- située à 556 m d'altitude, à flanc de montagne, soit 150 m au-dessus du centre-ville
- (fr) Limites des quartiers de villes suisses Géodonnées de la statistique fédérale sur admin.ch. Consulté le 6 mars 2008.
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- En Suisse un recensement fédéral est effectué tous les dix ans depuis 1850. Excepté en 1888 pour 1890 et en 1941 pour 1940.
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- L’office fédéral de la statistique (OFS) reconnaît cinq aires urbaines en Suisse : aire urbaine de Zürich, aire urbaine de Berne, Arc lémanique (Lausanne) et aire urbaine du Tessin
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- Voir le chapitre "Zurich" dans l'ouvrage : Laurent Le Bon (sous sa direction), DADA, Paris, Éditions du p. (ISBN 2-84426-277-5)
- Gallia étant le nom donner aux provinces de l'empire
- depuis les élections du 7 mars 2010
- après les élections du 7 mars 2010.
- Administration cantonale consulté le 25 mars 2008.
- xls]BADACconsulté le 26 mars 2008. [
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- Voir biographie en bas de la page
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- Éditions de 20 Minuten en allemand pour : Zurich, Berne, Bâle, Lucerne, Saint-Gall et éditions 20 Minutes en français pour : Genève, Vaud et Romandie
- Annabelle » dans le ↑ À ses débuts en novembre 1979 Radio 24 était une radio pirate dont l'antenne était installée en Italie à 130 km de Zurich. «
- Die Weltwoche : Indépendant mais à droite www.domainepublic.ch consulté le 23 avril 2008.
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- Musée national suisse Office fédéral de la culture. Consulté le 30 décembre 2007
- Site officiel Site officiel du Musée d'histoire de la médecine
- Site officiel de la Street Parade
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- Carte et image satellite sur Map search.ch
- Le trajet dure en moyenne douze minutes.
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- Calendrier des matchs de l'Euro 2008 sur http://fr.euro2008.uefa.com/ Site de l'UEFA dédié à l'Euro 2008. Consulté le 1er mars 2008
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
- (fr) (en) (de) (it) Site de Zurich Tourism
- (de) (en) Portail de la région de Zurich
- (fr) Zurich sur http://www.swissworld.org/fr/ Le passe pour la Suisse
- (fr) Jean-Jacques Bouquet, Histoire de la Suisse, Paris, Presses universitaires de France, Coll. « Que sais-je ? », 2003 (réimpr. 4e édition), 127 p. (ISBN 2-13-053993-9)
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