US Navy

US Navy

United States Navy

Sceau du département de la Marine
Pavillon actuel de l'US Navy, premier de son histoire et remis à l'honneur depuis le 11 septembre 2002
Ancien pavillon de 1776 jusqu'en 2002

L'US Navy ou United States Navy est la marine de guerre des forces armées des États-Unis. Elle est depuis la Seconde Guerre mondiale la première force aéronavale au monde.

Elle dépend du Secrétaire à la Marine des États-Unis et elle est dirigée par le 2007 de plus de 260 navires de guerre dont les plus imposants sont ses 11 porte-avions géants et d'une aéronautique navale comportant environ 4 000 navires auxiliaires (pétroliers, transports et ravitailleurs du Military Sealift Command) ainsi que la Flotte de réserve.

Plus d'un demi-million d'hommes et de femmes en font partie que ce soit en service actif (226 551 au 30 septembre 2007 [1]) ou dans la réserve.

Port de San Diego en 2 mai 2003 : arborant son Mission accomplie
, le porte-avions USS Abraham Lincoln fait escale avant de revenir à son port d'attache d'État de Washington, à la suite d'un déploiement d'environ 10 mois en support des opérations Libération de l'Irak. L’Abraham Lincoln se séparait des équipages du Carrier Air Wing Fourteen (CVW-14) et en était alors à 286 jours de navigation, attendu le 6 mai à sa base.
Le fanion dit "Homeward Bound" constitue une tradition de la marine américaine, qui remonte aux temps des navires à voile. Il est présenté sur les vaisseaux qui ont effectué un séjour outremer de plus de neuf mois, lorsqu'ils rentrent dans le premier port des pied par membre d'équipage, pourvu que cette longueur ne dépasse pas celle du bateau. Lors de l'arrivée au port, le fanion est coupé. Le bleu revient au US Marine Corps dépend administrativement de l'US Navy.

En cas de guerre, les forces de l'US Coast Guard, qui relèvent du

Historique

La Rhode Island décide, le 12 juin 1775, de construire des bâtiments de guerre. Le 13 octobre 1775, le infanterie de marine destinée à l’abordage et au débarquement. Cette force embarquée sera articulée en deux bataillons : c’est la naissance des Continental Marines qui devait devenir plus tard le commodore Esek Hopkins, s’inspire de ce qu’il connaît déjà - le modèle britannique - tout en se pliant aux conditions locales et aux minces réalités financières du moment.

La toute jeune Continental Navy peut au moins s’appuyer sur l’expérience des chantiers de construction de la côte Atlantique qui, depuis un siècle, construisent des navires pour la Royal Navy. Quant aux équipages, Hopkins fait appel aux marins et officiers qui ont servi dans la flotte de Sa Majesté. Parmi ceux-ci figure le jeune lieutenant de vaisseau vaisseau de ligne de 74 canons, l’America, est construit, les petites corvettes, bricks et autres artillerie pose problème. Le savoir-faire manque, si bien que pour l’armement et les autres fournitures militaires, les Insurgents se tournent vers la corsaires, à l’image de John Paul Jones, de mener une efficace la France dans la guerre d'indépendance américaine a joué un rôle que certains disent décisif, c’est en effet la marine royale de Louis XVI qui, en s’assurant la maîtrise des mers, a interdit le ravitaillement par mer des troupes britanniques, a facilité la victoire franco-américaine sur terre et finalement a poussé l'1er 1785.

Après l’indépendance

La USS Constitution en 2006. Lancé en 1797, elle participa à la Quasi guerre contre les corsaires français puis à la 1906.

Le Président Philadelphie, impose la première taxe directe sur les propriétaires terriens et la détention d'esclaves. Ces nouvelles taxes sont en fait étendues aux maisons, ce qui déclenche la “Fries Rebellion”, de 1799[2] dans le sud de la Pennsylvanie du nom de John Fries, qui organise un groupe armé de 400 hommes pour s'y opposer[3]

Devant les problèmes récurrents de piraterie dans la mer des Caraïbes et les côtes d'Afrique du Nord, le loi du Congrès du 27 mars 1794 (l'Act to provide a Naval Armament) de recréer une nouvelle marine de guerre autour de 6 [4].

La dégradation des relations diplomatiques entre les États-Unis et la France révolutionnaire en guerre avec le reste de l'Europe fit que l'on assista à une quasi-guerre maritime entre 1798 et 1800 entre ces nations, ou l'usage de Consulat s'accorde à un règlement honorable.

Puis en 1801 eut lieu la Tripoli et ses alliés de la Côte des Barbaresques déclarèrent la guerre aux États-Unis qui ne voulaient plus payer de tribut pour le passage de leurs navires. Cela entraîna l'envoi d'une escadre en mer Méditerranée qui au prix de deux navires fera que le traité de paix du 4 juin 1805, les États-Unis sont libérés de l’obligation de payer un tribut aux Tripolitains. À compter de cette date, une escadre américaine mouillera en Méditerranée en permanence, exception faite de la période de la guerre de Sécession. Mais une seconde guerre éclata au printemps 1815 et une expédition navale fut menée par Decatur contre le dey d’Alger.

La Royal Navy. Devant la puissance de la flotte britannique, ce fut là aussi des La Articles détaillés : Union Navy et

Combat des navires cuirassés USS Monitor et Confederate States Navy.

Au début de la Guerre, les États du Sud peuvent compter sur tiers des officiers américains, qui quittent l'Armée pour rejoindre celle des états du Sud mais seulement 4 % du tonnage de la flotte militaire et 10 % de celle de la marine marchande passe sous le pavillon des [5]

L'US Navy avait été conçue à l'origine pour tenir tête à son ancien ennemi, la Royal Navy. Bien que d'une taille moyenne au début des hostilités, avec seulement 90 navires à voiles et à États confédérés d'Amérique et de soutien aux forces terrestres de façon satisfaisante.

On vit durant cette guerre les premiers combats de sous-marins par la Début d’une marine mondiale

La
La 1882, la marine ne comptait que 138 navires dont seulement 57 employés en service actif [6].

Flotte en janvier 1882
65
Navires en bois en voile 23
Navires 24
Torpilleurs 2
Remorqueurs 23


En 1890, l’US Navy n’est encore que la sixième flotte du monde, avec 122 000 tonnes.

La faiblesse de celle-ci par rapport aux autres nations fut critiquée et en 1890, le Naval Policy Act (Conseil de politique maritime), nommé par le secrétaire de la Marine budget de la Marine passant de 75 millions de 1880 à 725 millions en 1910.

En 1898, la destruction de l’USS Maine dans le port de guerre hispano-américaine, qui constitua la première épreuve du feu sérieuse contre une puissance maritime majeure depuis les affrontements contre le Royaume-Uni. La flotte se composait alors de 5 10 000 t, 18 croiseurs, 6 monitors, 6 torpilleurs de haute-mer et de nombreux bâtiments auxiliaires

Elle écrasa la Marine de guerre espagnole aux Philippines dans la 1900, l’US Navy devenait troisième marine militaire du monde. En 1908, elle sera la seconde derrière la Royal Navy mais la Première Guerre mondiale

Flotte en 1917
31 dont 9 type 15
Croiseurs 10
68
Torpilleurs 24
Sous-marins 54

Comme le montre le tableau ci-dessus, les États-Unis possédaient une flotte de haut bord qui n'avait plus rien à voir avec les bâtiments légers qui dominaient lors de la guerre de 1898, les déficiences constatées à l'époque dans le domaine des transmissions ou du tir à la mer ont été largement corrigées.

Après l'entrée en guerre des États-Unis d'Amérique dans la Première Guerre mondiale, en 1917 la marine américaine participa très vite à la lutte anti-sous-marine et à la protection des convois lors de la Cobh (alors Queenstown) en navire de ligne lancé en 1916 pour construire en priorité 250 destroyers et 400 chasseurs de sous-marins.

Pour transporter le corps expéditionnaire en France, le Navy Department disposait, en tout et pour tout, le 1er juillet 1917, de 7 navires de transport de troupes et de 6 navires marchands, soit 94 000 t. En novembre 1918, une Cruiser and Transport Force de 143 vaisseaux, représentant 3 250 000 t avait été constituée. Elle assura le transport de 911 000 soldats en France (un million d’autres le furent par la Marine britannique) ainsi que 8 700 000 tonnes de matériel, la France fournissant quant à elle une grande partie de l’armement et des munitions soit environ 4 000 000 t.

Les convois de troupes américaines pour l’Europe furent si bien défendus qu’il n’y eut à déplorer aucune perte de navires chargés de troupes, ce qui constitue un succès remarquable.

Début 1918, les alliés mirent un point final à l’action des U-Boots de la Orcades et la Norvège, fut barrée par un champ de 70 000 mines marines [7].

L’entre-deux-guerres

Depuis 1922, la plus grande partie de la flotte se trouve dans l'océan Pacifique, une grande partie de la flotte issue de la Grande Guerre est désarmée.

La budget de la défense qui s'ensuivent la touchent avec beaucoup d'amplitude, même si elle demeure moins touchée que l'United States Army.

Flotte au 1er avril 1931
Porte-avions 3
15
18
78
Navires de petits tonnage 115
Sous-marins 55

Elle est alors divisée en deux flottes très inégales en quantité et qualité [8]:

  • L'United States Fleet avec :
    • La Battle Force, qui compte les cuirassés modernes, les porte-avions, une division de croiseurs et trois ou quatre divisions de destroyers. Elle est Pearl Harbor, à 1835, est basé en Yantai)[réf. nécessaire].
    • La Yangtze River Gunboats Flotilla, avec cinq Shanghai.
    • Douze sous-marins et des navires auxiliaires.

En 1933, avec l'élection de présidence des États-Unis, un net redressement apparaît. Son but est de porter la flotte au niveau autorisé par le traité de Washington de 1922 dont elle est loin. En décembre de cette année, elle se composait en effet de 372 navires, déplaçant 1 038 660 tonnes, soit 150 000 tonnes sous les limitations du traité [9].

Le industrie fortement touchée par la National Industrial Recovery Act le 15 mai 1933, Vinson-Trammell Navy Act le 27 mars 1934) mais bloque en revanche le nombre de marins, de sorte qu'en 1935, la marine ne dispose que de 8 000 officiers et 82 500 matelots qui peuvent armer les navires qu'à 81 %;

On note entre 1934 et 1939 un accroissement notable, surtout en ce qui concerne les croiseurs et les destroyers. Mais les prévisions montrent qu'il faudrait attendre 1944 pour arriver au niveau souhaité.

Quand la 1937, l’Asiatic Fleet est rapatrié au Philippines alors que survient un incident préfigurant les combats à venir.

Lors de l'avancée japonaise sur Nankin, la canonnière USS Panay (PR-5) participant à l'évacuation des ressortissants étrangers de la ville est délibérément coulée suite à l'action du colonel de l'[10] qui après avoir canonné sans résultat le navire la veille fait appel à l'aviation le 12 décembre 1937 pour l'envoyer par le fond. Membre d'une société secrète dont le but est d'éliminer toute influence civile dans le isolationnisme américain soutenu par l'immense majorité de l'opinion publique empêche toute éventuelle réaction militaire.

La Scouting Force deviendra Atlantic Squadron en janvier 1939, composé à l'origine d'un porte-avions, de quatre vieux cuirassés, de quatre croiseurs lourd et d'une flottille de destroyers. Elle sera le noyau de la Atlantic Fleet formée le 1er 1942.

La Seconde Guerre mondiale

L'avant-guerre

La Task Force 38 manœuvre au large des côtes du Japon, août 1945.
Démonstration de force pour la reddition officielle de l'empire du Japon le 2 septembre 1945.
Un canot à moteur porte secours aux marins de l'USS West Virginia en feu, attaque sur Pearl Harbor

Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale qui avait vu l'Allemagne dominer l'Europe continentale et l'impérialisme japonais devenir de plus en plus actif en Asie et dans le Pacifique, le Sénat des États-Unis avait voté le 14 1940 le Naval Expansion Act, connu aussi sous les noms de Loi Vinson-Walsh ou Two-Ocean Navy Act, suivi d'autres lois de programmation qui attribuèrent des crédits considérables pour accroître la flotte de 70 %, la construction de 1 325 000 tonnes de navires de guerre, l'achat ou la conversion de 100 000 tonnes de navires auxiliaires et monter les effectifs de l'hydravions en septembre 1939.

Le 1er 1941, l'United States Fleet basé dans le Pacifique prend le nom de Pacific Fleet.

Des mesures visant à aider le Royaume-Uni sont prises, tout en restant neutre. En échange de la cession à bail de bases dans les Caraïbes, la Royal Navy reçoit 40 vieux destroyers américains; la zone de neutralité sous la protection des États-Unis inaugurée en 1939 est portée au 26e méridien. Elle oblige les U-Boots à limiter leurs attaques dans la partie orientale de l'Atlantique. En marge du prêt-bail, le 10 1941 sous protection américaine et le 7 juillet, des troupes américaines prennent la relève des forces britanniques en 20 % de la flotte du Pacifique).

En septembre 1941, un pas supplémentaire de la plus haute importance est franchi. Des navires de l'US Navy participent à l'escorte des seconde bataille de l'Atlantique.

Le 17 octobre 1941, un U-Boot endommage gravement le destroyer USS Kearney. Le 31, c'est l’USS Reuben James qui est coulé par un sous-marin allemand. Simultanément, un USS Ranger (CV-4) et de deux cuirassés surveille le débouché du Islande et le Kriegsmarine. Si le cuirassé de poche Admiral Scheer n'avait pas été victime d'une avarie de machines, on aurait probablement assisté à un premier engagement naval germano-américain, plus d'un mois avant l'attaque japonaise. Le président Enigma transmise par les services britanniques.

Le conflit

Mais lors de l'campagnes du Pacifique contre la marine impériale japonaise avec un handicap certain.

Les économie japonaise.

Ils intervinrent dès le début des opérations, alors que les Japonais étaient les maîtres du Pacifique. De concert avec les sous-marins britanniques et empire du Japon qui était de six millions de tonneaux en 1941 était réduite à 312 000 tonneaux à la capitulation en 1945 [11],[12].

Ordre de bataille de l'US Navy
Équipement principaux décembre 1941 août 1945
12 25
Porte-avions 6 95
35 45
166 220
Destroyers d'escorte 0 360
0 37
Sous-marin 106 160
Patrouilleurs de lutte ASM 1 243
361
306
45 810
Navires divers 335 (patrouilleurs à barges inclus) 84
Aéronavale 3 437 40 912
dont 1 774 29 125
Tonnage 3, million de t 4,1 millions de t.
Effectifs [13] 358 021 4 031 097
dont USMC [14] 54 359 476 582
dont USCG[15] 1 923 171 192

La puissance industrielle des États-Unis se fait sentir massivement en 1943. Au total, la marine met en service 8 cuirassés rapides, 17 porte-avions lourd de porte-avions d'escorte et elle affiche une supériorité quasi absolue dans le domaine des génie avec les Seabees [16].

Le 2 septembre 1945, l'US Navy avec 70 % du tonnage mondial dispose de 99 porte-avions et de plus de 41 000 avions, ce fut le summum de sa puissance.

Au total, les pertes se sont élevés à 36 950 marins et 19 733 Marines tués et 37 778 marins et 68 207 Marines blessés [17]. 354 navires de l'US Navy de tout type furent détruits durant ce conflit dont 10 porte-avions, 5 cuirassés, 24 croiseurs et 26 destroyers coulés auquel il faut rajouter la perte de 5 unités de l'USCG[18] et 16 512 avions détruits[19].

La guerre froide

Démobilisation après 1945

Le 2 septembre 1945, lors de la capitulation du Japon, l’US Navy, avec ses 98 porte-avions et ses 40 000 avions, constitue 70% du tonnage mondial[20]. En l’espace d’un an, le nombre de porte-avions est réduit à 23 et celui des avions à 14 637. L’aviation embarquée est guettée par une obsolescence rapide, tandis que les USAAF étaient entrées dans l’ère de l’aviation à réaction et du Truman partage ce point de vue et fait voter le National Security Act en 1947. L’année suivante, le premier secrétaire à la Défense, l’amiral USS United States de 65 000 tonnes[21], alors que le nombre de navires en ligne passé de 1 194 à 267 et celui des porte-avions de 98 à 15. L’opposition de l’US Air Force, qui met en avant son B-36 Peacemaker, met fin à la construction (commencée 4 jours plus tôt !) de l’United States le 23 avril 1949. Par contre, 3 porte-avions de 45 000 tonnes[22] de la classe Midway sont construits : le Midway, le Franklin D. Roosevelt et le Coral Sea, ainsi quelques croiseurs antiaériens de 13 000 à 17 000 t. ainsi que plusieurs destroyers et escorteurs. Les principales améliorations par rapport à la classe Essex sont un pont d’envol renforcé faisant partie intégrante de la superstructure et l’embarquement des premiers jets, comme le FH-1 Phantom, opérationnel en 1947.

Le USS Missouri (BB-63) de canal de Panama le 13 octobre 1945 ; les navires de guerre américains sont prévu pour pouvoir utiliser cette voie de communication vitale pour le déploiement de leur flotte. Seul les porte-avions géant échappent à cette règle depuis les années 1960.

Dès la Seconde Guerre mondiale terminée, on assista à une démobilisation très rapide des forces américaines. Pour la Marine, on désarma 607 gros navires dont quasiment tous les cuirassés et 1233 unités légères dont plusieurs centaines sont mises en réserve sous « cocon », c'est la 16e flotte, mouillée dans sept baies de la côte est des États-Unis.

La flotte active se résume à la fin des années 1940 à deux grands ensembles :

  • Flotte de l'Atlantique : 12 porte-avions, 1 navire de ligne, 16 croiseurs, 79 destroyers et 35 sous-marins.
  • Flotte du Pacifique : 8 porte-avions, 1 navire de ligne, 15 croiseurs, 79 destroyers et 35 sous-marins [23].

L'ensemble reste imposant et les navires beaucoup plus puissants qu'au début de la décennie.

La guerre de Corée

De l'avant à l'arrière plan, des Corsair sur le pont de l'USS Valley Forge (1950)
Un USS Philippine Sea survolant le cuirassé USS Missouri au large d'
Incheon (15 septembre 1950)
En close air support de l'aviation embarqué rend de nombreux services à une US Army peu mobile
L'interdiction aérienne comprend le torpillage du barrage d'Hwachon par 8 AD Skyraider du USS Princeton (1er mai 1951)
Deux F2H Banshee au-dessus de l'USS Essex (1951-1952)
Suite à l’expérience de USS Forrestal, premier « super porte-avions » conçu spécialement pour les Corée du Nord communiste sur la 1950 est une surprise pour les gouvernements occidentaux et la réaction initiale des 1945 est assez désordonné et brouillonne, envoyant les maigres unités disponibles qui occupaient alors le Japon sous la direction de MacArthur. À la différence des grandes batailles aéronavales de la Seconde Guerre mondiale, la Corée, ces derniers servent essentiellement de bases aériennes flottantes, hors de portée des forces ennemies. L’aviation embarquée sert, non à attaquer la flotte ennemie, mais à détruire des cibles terrestres, venant en aide aux troupes au sol. Deux porte-avions, l'USS Valley Forge de HMS Triumph sont envoyé en urgence sur les côtes ouest de mer Jaune, pour tenter de soutenir la maigre armée sud-coréenne écrasée par les blindés de l'Valley Forge lançe le premier raid aérien depuis un porte-avions de ce conflit le 3 juillet 1950 : 36 avions (dont 8 jets Pyongyang, suivi par 21 avions du Triumph sur un aérodrome de mer du Japon, et soutiennent le 18 juillet le débarquement de troupes à Pohang tout en détruisant une raffinerie de pétrole à Wonsan. Le 22 juillet, leur aviation embarquée débute de nombreuses opérations d’appui aérien rapproché ([24]. En août 1950, le Triumph joint la TF 91 britannique, tandis que USS Philippine Sea vient renforcer la TF 77. Au même moment est créée le Task Group 96.8, composé des porte-avions d'escorte USS Sicily et USS Badoeng Strait, embarquant des chasseurs et des bombardiers des Marines, tandis que la situation se dégrade : l'périmètre de Pusan. Les pilotes de l’US Navy et des Marines effectuent 8 800 sorties aériennes (dont 6 500 par des AD Skyraider et 700 par des Pusan. Du 6 au 21 septembre, l’US Navy et la Royal Navy appuient avec les porte-avions USS Bandoeng Strait, Boxer (remplacé le mois suivant par le Leyte), Valley Forge, Sicily, Philippine Sea la Corée du Sud en effectuant 3 200 sorties aériennes puis en octobre, avec le cuirassé Missouri et le porte-avions HMS Theseus (remplaçant le Triumph) les forces de l'ONU engagées au-delà du fleuve Yalou en collaboration avec l'USAF et les unités de chasse du [25]. Du 9 au 21 novembre, les avions du Valley Forge et du Philippine Sea détruisent des ponts sur la rive nord-coréenne du Yalou et leurs MiG-15. Durant la période janvier-mai 1951, les appareils des porte-avions passent graduellement du rôle de 38e parallèle nord (essentiellement des ponts et des voies de chemin de fer). Plus de 33 000 sorties sont effectuées, qui entrainent la perte de 69 AD Skyraider, 4 F7F Tigercat. Plusieurs de ces missions sont restées célèbres. À partir du 23 mars 1951, le Princeton lance une série d’attaques par AD Skyraider afin de détruire des ponts entre Kilchu et Songjin, qui durent un mois sous le commandement du capitaine de corvette Harold Carlson et seront connues en tant que "Battle of Carlson's Canyon". Le 30 avril 1951, 6 AD Skyraider et 5 Princeton bombardent le barrage d’Hwachon sans dommages mais, le jour suivant, 8 AD Skyraider et 12 Seconde Guerre mondiale, empêchant les forces chinoises d’utiliser le barrage pour inonder des zones stratégiques de [26]. Au début de 1951, ce conflit était encore secondaire pour la politique étrangère des États-Unis focalisé sur la menace soviétique en Europe; L'US Navy n'avait alors déployé sur zones que trois porte-avions de Sixième flotte américaine en Méditerranée avait 3 porte-avions de 45 000 tonneaux, les USS Midway, Coral Sea et Franklin D. Roosevelt, embarquant des bombardiers North American AJ-1 Savage chargés d'[27]. Alors que la guerre progresse, les porte-avions américains et allies effectuent des rotations dans la zone de combats, comme l’USS Bataan, l’USS Bon Homme Richard, l’HMS Glory et l’HMAS Sydney[28]. C’est à ce moment que les avions à pistons de la Seconde Guerre mondiale (AD Skyraider), qui représentaient un tiers des sorties au début de la jets, qui représenteront la moitié des sorties à la fin du conflit. Lorsque l’USS Essex entame son tour au sein de la TF 77 en août 1951, il embarque le tout nouveau F2H Banshee, emportant plus de bombes que le 1951, pour la 1re fois, 12 F2H Banshee et 11 US Navy embarqués sur l’Essex escortent 35 B-29 de l’US Air Force pour un raid sur Rashin, à seulement 27 km de la frontière de l'Union soviétique. De même, le 8 octobre 1951, des F2H Banshee de l’USS Kearsarge escortent à nouveau des Princeton et de l’Essex. Le 30, 20 avions de l’Essex et 20 autres de l’Antietam attaquent simultanément Kapsan, où se tient une réunion du Parti communiste nord-coréen, tuant 500 membres. Plus tard dans le déroulement de la guerre, les officiels américains réalisent que des frappes aériennes plus agressives sont nécessaires. Ils commencent à approuver des raids sur les infrastructures industrielles et militaires en 1952, mené conjointement par les avions embarqués de la TF 77, des marines et de l’US Air Force contre 4 centrales électriques à Suiho, Chosin, Fusen et Kyocen, privant le pays de 90% de sa capacité énergétique. Concernant les infrastructures militaires, des attaques aériennes massives sont menées de juillet à août 1952 contre des garnisons à Pyongyang (plus de 1 200 sorties des avions de l’US Navy, des marines, de l’US Air Force et de l’aviation britannique et canadienne le 11 juillet et 1 400 autres le 29 août), si bien que la capitale er septembre). Enfin, les attaques ciblées sur le champ de bataille débutent en octobre (13 000 sorties) empêchent quasiment l'close air support augmentent à nouveau, jusqu’à l’1953. Au total, 36 porte-avions participent un moment ou un autre à cette première guerre chaude de la Royal Navy voit quatre porte-avions léger de 1952. De leur côté, seulement 4 des 15 porte-avions américains déployés lors du conflit sont engagés simultanément. Cependant, ils totalisent 275 000 sorties[29] (soit seulement 10 000 de moins que durant toute la Seconde Guerre mondiale !) avec la perte de 564 avions, dont 8 abattus par des MiG-15. Par ailleurs, 684 autres avions sont perdus durant les operations embarquées, dont les accidents de catapultage et d’appontage. Sans l’important 38e parallèle nord. L’un des effets de l’expérience coréenne est qu’une marine forte est à nouveau appréciée dans les hautes sphères : à la fin de la guerre, le nombre de bâtiments en ligne est passé de 267 à plus de 1 000, avec notamment la remise en service de porte-avions de la Seconde Guerre mondiale.

L'ère nucléaire

20 janvier 1955, première sortie en mer d'un bateau fonctionnant avec un réacteur nucléaire.
Article détaillé : Propulsion nucléaire navale.

La marine s'intéressa dès 1946 au potentiel d'une propulsion avec un réacteur nucléaire qui permet se passer de combustible et dotant le bateau équipé d'une propulsion nucléaire navale d'une autonomie quasi-illimitée, des physiciens tel Philip Abelson ayant participé au projet Manhattan développent cette nouvelle technologie . Sous la conduite de l'amiral Hyman Rickover, les États-Unis se lancent en 1949 dans un programme qui permit dès 1954 le lancement du USS Nautilus (SSN-571).

En juillet 2007, 200 sous-marins, 23 porte-avions et croiseurs et un navire marchand (le NS Savannah) à propulsion nucléaire ont été construits aux États-Unis.

La guerre du Viêt Nam (1965-1973)

Articles détaillés : Incidents du golfe du Tonkin.

En 1966 et 1968, l'USS Long Beach (CGN-9) fut déployé pendant la guerre du Viet-Nam, principalement en piquet Radar, ou il guida de nombreux raids. Ce fut également la première utilisation du missile à longue portée RIM-8 Talos en opération, où le CGN-9 Long Beach abattit 2 Migs. l'USS Chicago fut lui aussi crédité d'un Mig.

Les portes-avions durant la guerre du Viet-Nam
Les canonnières nord-vietnamiennes attaquent le USS Maddox, marquent le début du conflit (2 août 1964)
Un AD Skyraider au catapultage de l'USS Constellation aux premiers jours du conflit (10 septembre 1964)
L'USS Ticonderoga se ravitaillant en mer au large du Viêt Nam
Stock de bombes Mk 82 de 225 kg à bord du USS Kitty Hawk (CVA-63) (période 1969/1970).
Trois F-4 Phantom de l’USS Midway et 3 A-7C Corsair II de l’USS America larguent des bombes guidées (mars 1973)
Lutte contre le feu après une explosion sur l'USS Forrestal (29 juillet 1967)

Au début des hostilités, l’US Navy dispose de 16 porte-avions et de 10 autres qui ont été convertis pour la lutte anti-sous-marine (ASM). Les bâtiments de la Septième flotte américaine qui participent au conflit sont un mélange de porte-avions modernisés de classes USS Intrepid, USS Ticonderoga, USS Hancock, USS Bon Homme Richard, USS Oriskany, USS Shangri-La) et Midway (USS Midway, USS Franklin D. Roosevelt, USS Coral Sea), comme les porte-avions récents de classes USS Forrestal, USS Saratoga, USS Ranger, USS Independence) et Kitty Hawk (USS Kitty Hawk, USS Constellation, USS America) ou l'USS Enterprise à propulsion nucléaire[30]. Avant même que les porte-avions soient engagés officiellement, un RF-8 Crusader de reconnaissance est abattu le 6 juin 1964 au-dessus du canonnières nord-vietnamiennes attaquent le USS Maddox dans les golfe du Tonkin. Deux jours plus tard, le Maddox et l’USS Turner Joy auraient été à nouveau attaqués[31], par les mêmes USS Ticonderoga et USS Constellation bombardent à Vinh les installations côtières de la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Viêt Nam), soutenue matériellement par le République populaire de Chine (opération Pierce Arrow). Suite aux Congrès des États-Unis approuve la résolution du golfe du Tonkin le 7 1964, qui offre au président Lyndon Johnson la possibilité de « prendre toutes mesures nécessaires pour faire échec au communisme »[32]. De bien des façons, l’utilisation des porte-avions au guerre de Corée. Dans les deux cas, l’aviation embarquée est utilisée pour des missions de Viêt Nam, la puissance aérienne (basée sur porte-avions ou à terre) est ineffective : de 1965 à 1968, Hải Phòng sont intouchables. De plus, la plupart des bases aériennes nord-vietnamiennes ne sont pas attaquées avant avril 1967. Les sites de missiles sol-air disséminés dans des zones civiles sont hors-limites jusqu’en 1968, tout comme une zone tampon de 45 km le long de la frontière Nord-Viêt Nam-1965, le président Lyndon Johnson autorise le début de l'opération Rolling Thunder sur des cibles au Nord-Viêt Nam. Les 1res attaques Rolling Thunder ont lieu le 1er mars mais sont suspendues le 13 mai pour reprendre 5 jours plus tard. L’intention de démarrer des négociations de paix entraîne un nouvel arrêt le 25 décembre, mais les campagnes de bombardement reprennent le 31 janvier 1966 avec des arrêts jusqu’à la fin 1972. Rolling Thunder est un échec et n’a que pour effet de donner le temps aux troupes communistes de ravitailler leurs troupes. Rolling Thunder est suivie de l’opération Linebacker du 9 mai au 22 octobre 1972 puis de l'opération Linebacker II du 18 au 29 décembre 1972 Pour les missions de bombardement, le Nord-Viêt Nam est divisé en 7 zones : les zones II, III, IV, and VI-B, le long des côtes nord-vietnamiennes sur le US Navy. Deux zones de mouillage des porte-avions sont créées en 1965 : « Yankee Station », au nord et « Dixie Station », au sud, destinée au soutien des troupes au sol au Sud-Viêt Nam. La Seconde Guerre mondiale, ni d’importantes attaques comme durant la 1965, un F-4 Phantom du Constellation abat un MiG-17 Fresco chinois au sud d’Hainan, puis est lui-même abattu, vraisemblablement par un tir ami de AIM-7 Sparrow[33]. Le 15 avril 1965, l’aviation embarquée bombarde des positions Việt Cộng au Sud-Viêt Nam. Lors du 1er engagement aérien important du conflit, 2 F-4 Phantom du Midway abattent 2 MiG-17 le 17 juin 1965 de l'[34]. Les 1 res attaques lancées contre la zone VI, à Hải Phòng a lieu en septembre 1965. La 1 re mission Iron Hand réussite contre des batteries de missiles air-sol a lieu le 17 octobre 1965. Le 19 avril 1966, l’aviation embarquée attaque le port de Cam Pha, à 45 km de la frontière 1966, 46 avions des Constellation et Ranger attaquent des raffineries de pétrole autour d’Hải Phòng. La 1re attaque d’une Kep (1967. Des cibles militaires sont attaquées la 1re fois au centre d’1967. Le 28 mars 1970, un F-4 Phantom du Constellation abat un MiG-21. En raison d’une activité aérienne réduite au-dessus de lu Nord-Viêt Nam, il s’agit de la seule bataille durant la période 1969-1971. Le 10 mai 1972, le plus important engagement aérien du conflit a lieu. Un F-4J Phantom surnommé "Showtime 100" du Constellation abat 3 MiG-17, faisant de leurs 2 pilotes les seuls as du conflit pour avoir descendu 5 ou plus avions ennemis[35]. Le même jour, les pilotes de F-4J Phantom de l’US Air Force abattent 3 autres MiG. Le 12 janvier 1973, un F-4J Phantom du Midway gagne la 61e et dernière bataille aérienne du conflit (contre un MiG-17)[36]. Si les porte-avions américains n'eurent pas à subir d'attaques, des accidents endommagent 3 bâtiments, causant plusieurs morts. L'accident de l'USS Oriskany a lieu le 26 octobre 1966 lorsqu'un feu d'un parachute au magnésium se déclenche dans le hangar du porte-avions, naviguant alors au sud de la mer de Chine, causant 44 morts. Un autre incendie, sur le Forrestal se déclenche sur son pont d'envol le 29 juillet 1967 et touche les munitions. Au bout de 8 heures, le bilan est lourd : 132 morts, 2 disparus et 62 blessés. Le 14 janvier 1969, à bord de l'USS Enterprise, une roquette Mk-32 Zuni explose, tuant 27 marins, en blessant 34 et détruisant 15 avions. L'Enterprise est réparé à temps pour participer en avril 1975 à l'évacuation aérienne de Saïgon.

Les années 1980

Après les coupes dans le Marine de 600 navires.

L'débarquement de vive force de grande envergure avec l'appui d'un groupe aéronaval et d'un amphibie transportant une unité de marines.

On assista durant la marine iranienne dont le plus spectaculaire fut la 18 avril 1988.

Situation en 2006 et prospectives pour les années 2010

Le nombre de navires de combat est en diminution constante après l'apogée de la Seconde Guerre mondiale où l'US Navy compta fin 1945 pas moins de 95 porte-avions mais la Marine des États-Unis reste de très loin la première du monde après avoir durant la Marine soviétique. Dans le cadre d'économies budgétaires demandées par l'administration 2000 au lieu des 450 prévus par l'administration 1992, déjà réduite sur les 600 prévus par l'administration de Reagan en 1981.

Les opérations majeures en cours des forces américaines dans la XXIe siècle atteignant des coûts considérables, cela a des conséquences sur les programmes de renouvellement de la flotte.

En effet, elle est passée en 2006 sous le seuil des 260 navires de guerre alors qu’elle alignait 568 unités en 1987. Pour stopper cette déflation, l’US Navy compte se doter de 32 nouveaux navires en plus des navires normalement prévus, pour compenser les retraits, ce qui paraît douteux dans les conditions actuelles. Tous les programmes d’équipement ont pris de 1 à 3 ans de retard.

Selon l’édition 2006 de 2012/2013, la Marine ne puisse conserver son format actuel de 12 super porte-avions de plus de 100 000 t et qu’il sera réduit à 10 unités. Même constat au sujet de ses 12 grands 2011.

Le groupes aéronavals sur les 12 alors disponible soient prêts à appareiller à tout moment, en l'espace de 30 jours maximum, et que deux autres soient prêts à appareiller en l'espace de 90 jours. Auparavant, les groupes aéronavals appareillaient à intervalles réguliers, et chaque déploiement avait une durée fixée de 6 mois (le déploiement des forces était donc entièrement prévisible). Si cette organisation était efficace durant la F-14 Tomcat ont été retirés du service et remplacés par les F/A-18E/F Super Hornet, évolution du Hornet, qui avec celui-ci composeront la totalité des avions de combat de la flotte. Une évolution de ce dernier est en cours de mise au point pour remplacer les avions de EA-6B Prowler qui verront néanmoins leur vie prolongée jusqu’en 2012/2015 ; cette standardisation devrait permettre d’effectuer de grosses économies de logistique et d’entraînement des pilotes et mécaniciens. Les convertibles MV-22-A Osprey commencent à entrer lentement en service sur les navires d’assaut. Le programme du 2014, ce qui va poser problème à l’USMC dont les derniers AV-8B Harrier II seront retirés du service à la même époque.

Dans la catégorie des USS Ticonderoga, la situation doit rester stable avec vingt-deux unités dont plusieurs sont équipés à partir de 2006 de missiles anti-missile balistique dans le cadre de la National missile defense.

Pour compenser le retard du programme des grands classe Zumwalt qui à l’origine devait compter 30 unités et se limitera finalement entre 8 et 12 exemplaires en raison du coût énorme de ces navires (2,3 milliards de 2005, l’US Navy a commandé quelques frégates Littoral combat ship destiné à remplacer les dernières frégates classe Oliver H. Perry a pris aussi du retard et il est peu probable que les 56 unités prévues soient construites. 2 LCS flight 0 du projet Lockeed Martin et 2 LCS flight 0 du projet LPD de sous-marins nucléaires d'attaque sera réduit à 48 unités (au lieu de 54). La SNLE de la SSGN ex-SNLE de la même classe dont le premier est opérationnel depuis 2006 apporte une puissance de feu considérable et un soutien aux états-majors intéressés.

Fin 2007, l’US Navy a publié un document de travail du vice-amiral John Morgan, « Three Futures, One Navy, A Portfolio Analysis », qui propose trois scénarios renforçant les capacités amphibies (dès lors que les LHD à pont continu sont dotés du F-35B) au détriment des porte-avions :

  • une flotte à 263 navires (dont 12 porte-avions et 13 LHD) destinée à combattre un adversaire d’égale puissance ;
  • une shaping force à 534 navires (dont 6 porte-avions et 24 LHD) adaptée aux opérations de coalition (la 1000-ships Navy) ;
  • une balanced force à 474 navires (dont 9 porte-avions et 23 LHD), destinée à remplacer l’actuel plan de construction navale sur 30 ans (2008-2037) à 313 navires comprenant 11 à 12 porte-avions et 31 LHD[37],[38].

Ordre de bataille au 1er 2002

BÂTIMENTS DE COMBAT

Classe de navires Nombre Tonnage
SNLE SSBN 18 301 750 t
Sous-marin nucléaire d'attaque SSN 54 331 140 t
Porte-avions 9 662 120 t
porte-avions classique CV 3 180 860 t
27 189 540 t
35 236 040 t
destroyers DD 20 118 400 t
34 101 615
patrouilleurs PC 13 3 900
dragueurs et chasseurs de mines MCM et MHC 26 25 630
bâtiment de soutien pour la guerre des mines MCS 1 11 000
TOTAL 240 2 161 995 t

Classe de navires Nombre Tonnage bâtiments de commandement 2 33 580 t porte-hélicoptères d'assaut LHA et LHD 12 323 210 t transports de chalands de débarquement LPD et LSD 26 268 630 t bâtiment de débarquement de chars LST 1 4 970 TOTAL 41 630 390 t

BÂTIMENTS DE SOUTIEN LOGISTIQUE (sauf MSC et RRF)

Classe de navires Nombre Tonnage
AGF 2
AOE 8
ARS 4
AS 2
TOTAL 16 211 270 t

TONNAGE GLOBAL DE l'US NAVY : 3 003 655 tonnes

Source : Déploiement des

Zone de responsabilité des flottes américaines en 2007.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article US Navy de Wikipédia en français (auteurs)

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