- Theodore Sturgeon
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Theodore Sturgeon Nom de naissance Edward Hamilton Waldo Autres noms Edward Waldo
Theodore H. SturgeonActivités Romancier, nouvelliste Naissance 26 1918
Staten Island,Décès
8 mai 1985 (à 67 ans)
Oregon,Langue d'écriture
Mouvement Sturgeon's Law (Loi Sturgeon) science-fiction, Pulp (magazine), Space opera, Distinctions Prix Nebula
Prix Hugo
Œuvres principalesTheodore Sturgeon, de son vrai nom Edward Hamilton Waldo ou Edward Waldo, est né le 26 1918 et mort le 8 mai 1985. C'est un écrivain américain de science-fiction, dont le talent s'est exprimé à travers de nombreuses nouvelles et quelques romans.
Plus que son style, l'ambiance et les thèmes abordés dans ses écrits font de cet auteur un cas particulier dans l'univers de la SF et du fantastique. Certains parlent à juste titre d'un univers « sturgeonien ». On retrouve dans ses écrits des traces d'événements de sa propre vie qu'il a explorée d'une manière presque « thérapeutique » pour en faire quelques chefs-d'œuvre, où l'humain prime toujours…
Sommaire
Biographie
Theodore Sturgeon est né à Staten Island, New York.
La vie de Theodore Sturgeon fut sentimentalement quelque peu mouvementée: ses parents divorcèrent en 1927 alors qu'il n'avait que 9 ans et sa mère se remaria en 1929 avec un professeur émigré écossais, William Dicky Sturgeon, un beau-père avec lequel il ne s'entendra jamais. Celui-ci l'obligea à prendre son nom et à changer de prénom: Edward Hamilton Waldo s'appellera désormais Theodore Hamilton Sturgeon. Il utilisera cependant par la suite son ancien nom pour signer quelques œuvres. Il est par exemple connu sous les pseudonymes de « E. Hunter Waldo », « E. Waldo Hunter » (suite à une erreur du rédacteur en chef) et « Frederick R. Ewing ».
Theodore Sturgeon se maria cinq fois. Ses épouses successives furent, dans l'ordre : Dorothy Fillingame (mariage en 1940/divorce en 1945), Mary Mair (1949/1951), Marion McGahan (1951/1965), Wina Bonnie Golden (1969/1976) et Jayne Tannahill (1976/mort de Sturgeon). Il eut en tout sept enfants.
Il vendit les droits de son premier récit en 1938 au journal McClure's Syndicate qui lui acheta la majeure partie de ses premiers écrits, qui n'entraient pas encore dans la catégorie du fantastique. Il fit ses débuts dans le genre fantastique une année plus tard. Il commença par écrire de nombreuses nouvelles destinées à des magazines de science-fiction comme Unknown. Il écrira en tant que nègre un épisode des aventures du détective Star Trek : Une partie de campagne (Shore Leave, 1966) et Le Mal du pays (Amok Time, 1967, publié plus tard sous la forme de roman en 1978). Ce dernier épisode est connu pour son invention du Pon farr, le rituel sexuel du peuple vulcain. Sturgeon écrivit également plusieurs scénarios pour des épisodes de Star Trek qui ne furent jamais produits et c'est dans l'un de ces projets de scénario qu'apparaît pour la première fois la célèbre Starfleet. En 1975, il écrivit également l'épisode intitulé The Pylon Express, pour l'émission du samedi matin, Land of the Lost.
Bien que Theodore Sturgeon soit bien connu des lecteurs des anthologies classiques de science-fiction (il comptait parmi les auteurs du genre les plus populaires aux États-Unis dans les années 1950) et qu'il bénéficie d'une reconnaissance critique (John Clute écrit dans son Encyclopédie de la Science-Fiction : « Il influencera durablement des auteurs comme Samuel R. Delany et libérera par sa vie et son œuvre la SF de l'après Seconde Guerre mondiale »), il demeure peu connu du grand public et remportera relativement peu de prix littéraires (le meilleur de sa production littéraire a été publié avant la création des prix spécialisés). Il a fortement influencé de grands auteurs beaucoup plus connus que lui tels que Ray Bradbury et Récompenses
Son travail d'écrivain fut récompensé par plusieurs prix :
- en 1954, il obtient l'International Fantasy Award pour Les Plus qu'humains ;
- sa nouvelle Sculpture lente lui rapporta deux prix: le prix Nebula en 1970 et le prix Hugo en 1971 ;
- et en 1985, il reçoit le Life Achievement Award pour l'ensemble de son œuvre.
Œuvres
Romans
- Le Viol cosmique, 1958 : recueil des deux courts romans, trad. de Georges H. Gallet, Éditions J'ai Lu, n° 407, ISBN 2-290-33289-5, 1971.
- Cristal qui songe, trad. de Alain Glatigny, Gallimard / Hachette, coll. « ISBN 2-290-34087-1, 1972.
- More than Human, (International Fantasy Award), New York, Farrar, Straus et Young, 1953, Les Plus qu'humains, trad. de Michel Chrestien, Hachette, coll. « Le Rayon Fantastique », 1956 ; Éditions J'ai Lu, n° 355, 1973.
- Venus plus X, New York, Pyramid, 1960, Vénus plus X, trad. de Jean-Pierre Carasso, éditions Chute libre », n° 11, 1976.
Texte autobiographique
- Argyll, (1965, 1993) ; Argyll, in Romans et Nouvelles, Omnibus, 2005.
Recueils de nouvelles
- Amour, impair et manque : recueil de nouvelles composé par Marianne Leconte, éditions Jean-Claude Lattès, 1981.
- Présence du futur », n° 231, ISBN 2-277-23074-X, 1977.
- Les Enfants de Sturgeon : recueil de huit nouvelles, anthologie préparée par Marianne Leconte, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque Science fiction, n° 58, 1977.
- Fantômes et Sortilèges : recueil de nouvelles, anthologie préparée par Marianne Leconte, Le Masque Fantastique, 1978.
- L'homme qui a perdu la mer : recueil de huit nouvelles, préface de Alain Garsault, ISBN 2-253-02047-8, 1978.
- Méduse : recueil de quatre nouvelles choisies et préparées par Marianne Leconte, trad. de Mary Rosenthal, Le Masque Fantastique, 1978.
- Les Songes superbes de Theodore Sturgeon : recueil de onze nouvelles, choisies et présentées par Alain Dorémieux, éditions Casterman, coll. « Autres temps, autres mondes », 1978.
- La Sorcière du marais : recueil de nouvelles, anthologie établie par Stéphane Bourgoin, Néo, 1984.
- Symboles secrets : recueil de nouvelles, choisies, présentés et traduites par Alain Dorémieux, Casterman, coll. « Autres temps, autres mondes », 1980.
- Les Talents de Xanadu, titre original : The Worlds of Theodore Sturgeon, 1972 : recueil de sept nouvelles, trad. de Michel Deutsch, Éditions J'ai Lu, n° 829, ISBN 2-277-11829-X, 1978.
- Quelques-unes de ses nouvelles
- Bianca's Hands, in Le Livre de poche SF, 7033, 1978.
- The Hag Seleen, (avec James H. Beard) 1942 ; La Sorcière du marais, in Romans et Nouvelles, Omnibus, 2005.
- The Hurkle is a Happy Beast, in Fantasy and Science Fiction, automne 1949 ; La Merveilleuse Aventure du bébé Hurkle, Dangereuses Visions, tome 2, J'ai Lu, n° 627, 1976.
- It, 1940 ; Ça, in L'homme qui a perdu la mer, Le Livre de poche SF, n° 7033, 1978.
- Make Room for Me, in Fantastic Adventures, 1951 ; Faites-moi de la place, in Le Cœur désintégré, Denoël, 1977 ; J'ai Lu, n° 3074.
- The Man who lost the Sea, in Fantasy and Science Fiction, octobre 1959 ; L'homme qui a perdu la mer, trad. P.-J. Izabelle, Fiction, n° 74, janvier 1960 ; in recueil L'homme qui a perdu la mer, Le Livre de poche SF, n° 7033, 1978.
- Mewhu's Jet, 1946 ; Le Bâton de Miouhou, in Les Enfants de Sturgeon, Le Masque Science fiction, n° 58, 1977.
- Microcosmic God, in Astounding Science Fiction, 1941 ; Dieu microcosmique, trad. Frank Straschitz, Sculpture lente, in Un soupçon d'étrange, Presse Pocket, n° 5013.
- Thunder and Roses, in Astounding Science Fiction, novembre 1947 ; Et la foudre et les roses, trad. Pierre Billion, Fiction spécial, n° 9, mai 1966.
- The Ultimate Egoist, 1941 ; Un égocentriste absolu, in Les Songes superbes de Theodore Sturgeon, Casterman, 1978.
- Yesterday was Monday, 1941 ; Hier c'était lundi, in Romans et Nouvelles, Omnibus, 2005.
Autres médias
Films & séries tv
- Les Envahisseurs, série tv.
- Trahison (The Betrayed), 1967.
- Killdozer, téléfilm, Star Trek, série tv.
- Shore Leave, 1966.
- Amok Time, 1967.
- Tales of Tomorrow, série tv, 1951-1952.
- The Miraculous Serum, 1952.
- Enemy Unknown, 1951.
- Verdict from Space, 1951.
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