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Rubrique-à-brac
La Rubrique-à-brac est une série d'albums de Gotlib en 1968 qui eut un très grand succès. Elle fait suite aux Dingodossiers dont Gotlib était le dessinateur et René
Style
La « RAB » présente est une collection de récits disparates : relecture anachronique de contes de fées, études fantaisistes du monde animal, comme le cochon, le pélican ou le zèbre (généralement avec l'aide du Bougret, caricature de Goscinny, ou encore le développement imaginé à partir de la formule E pericoloso sporgersi (« Il est dangereux de se pencher » [par la fenêtre]) autrefois visible dans de nombreux trains circulant en France, à côté de l'avertissement analogue en français, allemand et anglais...
Un nouvel opus de cette saga artistique est sorti en 1997: la Rubrique-à-brac Gallery. David de Michel-Ange, La Naissance de Vénus de Cabanel, Léonard de Vinci, David, L'Autoportrait de Van Gogh). L'humour de Gotlib, qui s'exprime sous la forme de dessins et parodies de tableaux, est assorti d'un commentaire documenté des œuvres originales, écrit par Marie-Ange Guillaume.
En hommage à la fameuse Rubrique, un recueil paraît en 2008 : la Rubrique Abracadabra (sous-titrée par tous les caïds de la BD (sauf Gotlib) réunit ainsi les contributions de Binet, Tronchet, Benacquista et Pierre Christin et Mézières, Margerin, Larcenet, Mourier, Solé, Maëster, Jannin, Mandryka, Lefred-Thouron et Tardi, Lindingre et Ptiluc, Zep, Belkrouf et Blutch, Personnages récurrents
Cinq héros récurrents, coccinelle, le professeur Burp, le commissaire Isaac Newton en recevant, selon la légende, une pomme sur la tête, en a déduit la loi de l’attraction universelle, ce qui fait de lui le personnage qui recevra tout objet en chute libre de la série (un petit-suisse — non, un petit Suisse —, un arbre, un pélican, une coccinelle, d’abord introduite de manière sporadique et d’un graphisme assez sommaire, s'embellit au fil des apparitions et finit par installer sa présence, tout en donnant son avis sur tout, comme un minuscule chœur antique, et parlant régulièrement de ses brocolis. Elle permet également à Gotlib de s'exprimer à travers elle. La coccinelle est apparu initialement pour remplir les cases qui, sans décor, paraissaient vide. D'abord muette, « après elle s'est mise à parler, elle a eu un rôle à part entière, qui faisait que les gens lisaient deux fois chaque case. Certains étaient agacés, parce que ça parasitait »[1].
Le professeur Burp fait régulièrement des exposés sur les Bougret et Charolles, caricatures respectives de Gotlib, deux policiers menant des enquêtes absurdes impliquant chaque fois deux suspects : Aristidès Othon Frédéric Wilfrid, caricature de Goscinny, ce dernier se trouvant toujours être le coupable. Cette série de planche apparait dans le troisième tome.
De nombreuses variantes existent, mentionnons Sherlock Bougrès tout en franglais ("aille demande qu'à vous croire, beut canne iou prouve it?") ou encore la première enquête de nos héros, encore au Cinq Dernières Minutes, reprenant même la phrase fétiche "Bon sang mais c'est bien sûr!".
Les Publications
Aux éditions Notes et références
- ↑ Marcel Gotlib, Voir aussi
- Marcel Gotlib
- Pilote
- Liens externes
- Site officiel de Marcel Gotlib
- Dédicace de Gotlib, sur reproduction unique et personnalisée
- Marcel Gotlib et le pluvian
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