Republique socialiste de Croatie

Republique socialiste de Croatie

République socialiste de Croatie

Socijalistička Republika Hrvatska sh


1943 — 1990

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Drapeau Armoiries

La RS Croatie au sein de la Yougoslavie
La RS Croatie au sein de la Yougoslavie

Informations générales
 Statut République fédérée de Yougoslavie
  Zagreb (Split durant Seconde Guerre mondiale)
  croate ou serbe (1971-1989)
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Population
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Superficie
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Histoire et événements
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Pouvoir législatif
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Entités précédentes Entité suivante
État indépendant de Croatie (1945) Royaume de Yougoslavie (1943) Royaume de Yougoslavie (1943)
Royaume d'Italie (1946) Royaume d'Italie (1946)
République de Croatie (1990) République de Croatie (1990)

La République socialiste de Croatie était l'une des six républiques fédérées de la République fédérale populaire de Yougoslavie (de 1945 à 1963), puis de la république fédérale socialiste de Yougoslavie (de 1963 à 1992). Son territoire correspond à l'actuelle

Politique

Au sein de la Yougoslavie de Tito

La Croatie fit partie de la Parti Communiste de République fédérale populaire de Yougoslavie, créée le 29 novembre 1945 et par dirigée le communiste d’origine croate Josip Broz, dit Deuxième Guerre mondiale, s'tourisme. Sous le nouveau système communiste, la propriété fut nationalisée, l'expérience auto-gestionnaire fut lancée en 1950 et l'économie fut planifiée selon un socialisme de marché.

slovène), s'arrangea pour mener une politique évitant le conflit entre les ambitions nationales croates et serbes. Toutefois, il adopta une politique prudemment élaborée pour gérer les ambitions nationalistes conflictuelles des deux nations : le nationalisme de chaque côté est réprimé. Avec la Constitution du 7 avril 1963, la RFPY devint la République Socialiste Fédérative de Yougoslavie (RFSY) et la République populaire de Croatie céda la place à la République socialiste de Croatie. Cette nouvelle constitution équilibra les pouvoirs dans le pays entre les Croates et les Serbes et atténua le fait que les Croates furent encore minoritaires. Les Croates participent à la politique de l'État au plus haut niveau : cinq des neuf premiers ministres de la République fédérale socialiste de Yougoslavie furent des Croates. Les Serbes, quant à eux, dominent les services secrets et l'armée : la plupart des généraux de l'Monténégrins.

Alors que la Serbie jouait un rôle de plus en plus prépondérant dans les structures fédérales yougoslaves, Aleksandar Ranković - l’impitoyable patron des services secrets et chef de file des partisans de l’hégémonie serbe - fut limogé par Tito en 1966. Il fut le principal maitre-d’œuvre de deux décennies d’implacable répression face à toute manifestation identitaire au sein de la Yougoslavie. Une Déclaration sur l’identité propre de la « langue littéraire croate » fut faite par des croates nationalistes en 1967. La fin des années 60 correspondit à un certain assouplissement de l’activité anti-nationaliste de la UDB-a - la police politique yougoslave - responsable de nombreux assassinats de dissidents croates exilés pour la plupart dans les pays occidentaux. On assiste à un renouveau de l’activité culturelle en Croatie. Ces évolutions conduisent au Printemps croate de 1970-1971, quand des étudiants à Zagreb organisent des manifestations pour revendiquer plus de libertés civiles et une plus grande 1974, accordant davantage de droits aux républiques fédérées. Dans son préambule, elle réaffirme notamment leurs droits issus de la Libération et en premier lieu celui à "l’autodétermination jusqu’à la sécession".

Les conséquences de la mort de Tito

Josip Broz, dit Tito, fondateur de la deuxième Yougoslavie - fédérale et socialiste - décéda le 4 mai 1980. Une présidence collégiale à rotation annuelle fut mise en place, permettant à chaque entité fédérée d’accéder à la tête de l’État. Les difficultés politiques et économiques commencent à croitre et le Kosovo, le mémorandum nationaliste de l'Académie serbe des sciences et des arts, la montée de Slobodan Milošević comme dirigeant de la Serbie, et tout ce qui s'en suit provoquent des réactions très négatives en Croatie. Les divisions, vieilles de cinquante ans, refont surface, et les Croates expriment de plus en plus leurs sentiments nationalistes et leur opposition au régime de Kosovo et l'émergence de Slobodan Milošević en Serbie en 1986 provoquent des réactions très négatives en Slovénie. 1986 - Rédaction du « Mémorandum » de l’Académie serbe des Sciences et des Arts dans la droite lignée des programmes expansionnistes grand-serbes, tels « Nacertanije » [le Plan] (Garasanin, 1844), « Jusqu’à l’extermination » (Stojanovic, 1902), « l’expulsion des Arnaoutes » (Cubrilovic, 1937) ou « la Serbie homogène » (Moljevic, 1941). Véritable texte programmatique de l'hégémonie serbe, il servira de base théorique à l’action politique belliciste du leader serbe, Slobodan Milosevic, qui parviendra au pouvoir l’année suivante. Il porte en germe les causes de la dislocation yougoslave et de l’agression armée serbe. Alors que les Serbes ne représentent que 36 % de la population, le Mémorandum prône le contrôle des deux tiers de la Yougoslavie par la Serbie. Or même dans de telles frontières, les Serbes ne constitueraient toujours pas la majorité de la population.

La fédération était prospère jusqu'à la chute du Slovénie. Toutefois, probablement à cause de la fin imminente de la Ante Marković, un 17 octobre 1989, le groupe rock Prljavo kazalište (Théâtre sale) donne un grand concert devant près de 250 000 personnes sur la place principale de Zagreb, la place Croatie a été intégrée à la République fédérale socialiste de Yougoslavie en 1944, dirigée à l'époque par le Parti communiste de Yougoslavie de Tito. La Croatie était une république socialiste au sein d'une La nouvelle politique constitutionnelle

En 1990, lors du 14e Congrès de la Ligue des communistes de Yougoslavie, la délégation serbe dirigée par Slobodan Milošević insiste pour passer de la politique constitutionnelle de 1974, qui accordait le pouvoir aux républiques, à une nouvelle politique de « une personne, un vote », qui ferait basculer le pouvoir aux mains de la population majoritaire, c'est-à-dire les Serbes. En réponse, les délégations slovène et croate (dirigées respectivement par Milan Kučan et Seconde Guerre mondiale sont manipulés et exploités par le régime, de plus en plus militant, de Milošević à État-nation. L'utilisation des grands médias permet la diffusion rapide de la propagande favorisant le 1990, l'Présidence de Yougoslavie (un conseil composé de 8 membres représentant les six républiques et les deux provinces autonomes) et tente de la convaincre de proclamer l'Croatie (Stipe Mesić), de la Slovénie (Macédoine (Vasil Tupurkovski) et de la Économie et société

Sous le nouveau système propriété privée est nationalisée. En conséquence, le anciens riches propriétaires fonciers ainsi que l'Église catholique en Croatie perdent des quantités énormes de richesses. Le pays traverse un processus majeur de reconstruction afin de se rétablir de la Seconde Guerre mondiale. Un phénomène notable durant ce processus sont les travaux publics socialisme appelé « auto-gestion » (samoupravljanje), où les travailleurs avaient droit à une part des profits des entreprises gérées par l'État. Ce socialisme de marché permet de meilleures conditions économiques que dans les pays du années 1960 et Zagreb rattrape et dépasse même celui de Partisans qui sont déclarés Héros du Peuple. En même temps la côte Adriatique croate redevient une populaire destination touristique.

Sources