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Montbéliard
Montbéliard
DétailAdministration Pays Région Département sous-préfecture) chef-lieu) Montbéliard-Est, Code Insee abr. 25388 25200 Maire
Mandat en coursPS)
2008-2014Site internet http://www.montbeliard.com/ Démographie 26 535 hab. (2006) 1 768 hab./km² Montbéliardaise, Montbéliardais Géographie 47° 30′ 37″ Nord
6° 47′ 56″ Est / 47.51027, 6.79888Altitudes mini. 311 m — maxi. 454 m Superficie 15,01 km² Montbéliard (en commune département du région dérangements gastriques causés par la consommation, aux siècles derniers, de vin aigrelet fabriqué à partir des vignes poussant sur les collines du pays. Un ancien nom germanique de Montbéliard fut Mömpelgard.
Histoire
Origines de la ville
La première trace écrite de la ville (Montem Billiardae) date de 935. Il s’agit alors d’un petit groupe d’habitations situé sur un rocher fortifié surplombant le confluent de l’Allan et de la Lizaine. Le nom de "Montbéliard" vient d'un prénom féminin d'origine germanique. Les alentours du site de Montbéliard étaient déjà très développés dès l'époque antique, comme en témoigne les ruines du théâtre gallo-romain de Mandeure. Jusqu'au VIIe siècle, la région de Montbéliard est dominée par cette cité. Ensuite, Montbéliard devient la nouvelle puissance locale. Le château apparaît au XIe siècle pour consolider les frontières face aux invasions hongroises. Le comte Louis (proche de l'empereur), qui détient la Haute-Lorraine, le comté de Bar et le Sugdau, se marie en 1044 avec Sophie de Lorraine (proche des Montbéliard au Moyen Âge
Le Haut Moyen Âge
Après la construction du château au XIe siècle, le châtel « derrière » est construit pour agrandir le château initial (châtel « devant »). L'église Saint-Pierre et quelques habitations apparaissent en même temps. Au XIIe siècle, un bourg castral s'établit en avant du châtel « devant ». Le bourg Vautier survient le siècle suivant devant le châtel « derrière ». La ville s'agrandit jusqu'au XIVe siècle puis décline à cause de la peste. L'événement majeur durant cette période est la signature de la Charte de franchise de 1283, elle va fixer le statut de la ville jusqu'en 1793. Renaud de Bourgogne donne l'autonomie à Montbéliard en échange du payement de la toisé (impôt calculé par rapport à la largeur de la façade des habitations). L'administration est dirigée par le Conseil des XVIII, composé de deux représentants élus par guet (quartier). Ce Conseil des XVIII élit et assiste les neuf bourgeois qui sont les vrais maîtres de la ville. Les notables sont les anciens membres de ces deux conseils. Tout ceci forme le Magistrat (ou conseil de ville).
Le Bas Moyen Âge
Plusieurs dynasties se sont succédé : les Mousson, les Montfaucon, la famille de Chalon, puis Montbéliard revient dans l'escarcelle des Montfaucon. Henri, fils d'croisade à Nicopolis en 1396. À la mort d'Étienne de Montfaucon, ses enfants ont tous disparu, mais peu avant son décès, il nomme Henriette, (l'une de ses petites-filles) héritière de ses biens et la fiance à Eberhard IV de Wurtemberg. Le mariage eut lieu en 1407. Le comté de Montbéliard passe donc dans le giron de cette famille germanique et devient en même temps une terre d'empire. Cette nouvelle alliance apporte la seigneurie alsacienne de (Riquewihr, et le Clerval, Passavant) et à celles d'Etobon, Clémont. Au XVe siècle, Montbéliard a une superficie de 5 hectares et une population estimée à 1500 habitants, l'architecture des habitations est très proche du style alsacien. La production artisanale est active et organisée en "chonffes" (corporations) qui réglementent scrupuleusement les corps de métiers.
Montbéliard au XVIe siècle
Situation de la ville
Montbéliard est donc une enclave dans le royaume de France ; la ville est influencée par la Saint-Empire dont elle est vassale et voisine, de la Suisse mais la langue utilisée reste le français. Le comte de Montbéliard (qui peut être le duc de Wurtemberg ou son cadet) crée le Conseil de Régence composé de 10 membres nommés par lui-même, c'est un conseil des finances, des ecclésiastiques et un tribunal seigneurial. La ville se remet petit à petit des pertes humaines dues à la peste et des destructions des troupes lors de la Écorcheurs en 1438/1439 et 1444/1445) et des guerres de Bourgogne.
La réforme à Montbéliard
Ces calamités provoquent une crise de la foi chez les fidèles, visible avec la multiplication des procès de sorcellerie. La richesse du clergé local et ses abus sont dénoncés. Ulrich VI de Wurtemberg, arrive en 1524 dans cette ambiance propice à ses prédications protestantes. Son intégrisme conduit à l'envoi de archevêque de Interdit (droit canonique) les habitants de la ville. Farel est expulsé de Montbéliard en mars 1525 et laisse la ville à moitié convertie au luthéranisme. Le duc Ulrich insiste et envoie le pasteur Pierre Toussain. Il termine l'œuvre de Farel : en 1537 le culte de l'image est supprimé, les confréries sont abolies et des écoles protestantes pour filles et garçons voient le jour ; la plupart des instituteurs sont des pasteurs. En 1538, Montbéliard est devenu protestant et Toussain prêche alors dans tout le comté, il devient surintendant de l'Église nouvelle. L'intérim de luthéranisme est restauré. calvinisme. La paix d'Augsbourg en 1555 impose le luthéranisme définitivement à Montbéliard sur toutes les autres formes de er crée une bourse pour envoyer en formation ses pasteurs à l'université de Tübingen dans le Wurtemberg.
La Renaissance de Montbéliard
De 1558 à 1561, une régence est instaurée en attendant la majorité de Réforme religieuse dans la principauté se fortifie. Mais des duc de Guise, la situation s'améliore. Le temple Saint-Martin est érigé à partir de 1601 et le luthéranisme est cette fois définitivement établi en échange de la confirmation de la Charte de Franchise de 1283. Par le talent de son architecte Schickhardt, Frédéric Ier va alors entreprendre l'agrandissement de la ville avec un nouveau quartier : la "Neuve-ville" ; au château avec la construction de l'Hôtel des gentilhommes et l'extension de la Halle au grains, avec la construction d'une bibliothèque, d'une école latine (collège) et d'une académie universitaire. Une imprimerie (1587), une papeterie et un jardin botanique seront encore créés. Les forges de Saulnot sont consolidées. Son fils Audincourt sont construites, l'agriculture et l'élevage sont modernisés. En 1618-1620, on dénombre dans la ville 4 000 habitants environ.
Montbéliard au XVIIe siècle
Le comté plongé dans la guerre de Trente Ans
Les Léopold-Frédéric de Wurtemberg doit faire face ensuite aux mouvements des troupes suédoises et impériales qui passent par la porte de Bourgogne. En 1633, le comte demande l'aide de la France et reçoit 750 soldats qu'il doit loger et entretenir. La France étant ennemi de l'empire, Montbéliard est alors attaqué et Léopold-Frédéric doit s'exiler en Suisse. 20000 soldats français arrivent en renfort et Montbéliard arrive à résister. Toutefois, les conséquences sur la population sont dramatiques. La famine éclate en 1635, les épidémies suivent avec l'afflux de réfugiés et tuent la moitié de la population, des villages disparaissent et la mortalité est élevée.
L’occupation française
Alsace devient française en 1668, la Bâle puis en Silésie avec toute sa famille. Le Magistrat et le Conseil de Régence gouvernent. Toutefois, la France prend ses aises: le château est pillé ainsi que les archives, les revenus du comte sont saisis, la citadelle et les remparts sont détruits. De plus, les habitants doivent loger les soldats. Le traité de Ryswick permet la fin de l'occupation et le retour du comte. Georges II doit réinstaurer le luthéranisme mais suite à une nouvelle occupation de la France en 1699, un curé royal est installé et l'église Saint-Mainbœuf (au château) devient catholique. Les seigneuries dépendantes (appelées aussi Quatre Terres) du comté de Montbéliard sont perdues et converties au catholicisme.
Montbéliard au XVIIIe siècle
Le règne de Léopold-Eberhard
Léopold-Eberhard de Wurtemberg (1699-1723). Fils unique de Georges II, il combat Louis XIV tout comme l'avait fait son père défunt. Il se marie à Anne-Sabine Hedwiger, fille d'un capitaine qu'il connut au cours d'un séjour en Silésie. Durant son règne, Léopold-Eberhard s'est surtout distingué par son goût du lucre et par ses moeurs déplacées (on lui comptait 4 maîtresses avec qui il eut de nombreux enfants illigitimes). Toutefois, il sut relancer l'économie montbéliardaise en faisant venir des paysans alsaciens et des anabaptistes. Une descendance de cette communauté subsiste encore dans le pays. Léopold-Eberhard entre en conflit avec les bourgeois en 1704 en raison de la multiplication des taxes qu'il décrète et son ingérence dans les prérogatives du Magistrat (Conseil de ville). Une plainte est déposée à la Cour Impériale de Wetzlar. Le prince refuse toute concession et arrête le bourgeois en chef, les archives sont saisies et la er qui force Léopold a signé le "traité amiable" en 1708. Les bourgeois destitués sont rétablis dans leur fonction et les taxes sont remises aux taux de 1704. Le prince meurt à l'âge de 53 ans sans héritier légitime et sans prospérité. Quand ses obsèques furent achevées, les habitants du pays eurent le sentiment que le plus calamiteux des règnes qu'ils eussent connus venait de prendre fin.
Une paix relative sous une ère d'indépendance
La France est affaiblie mais elle défend les intérêts de Georges-Léopold de Sponeck, un bâtard de Léopold-Eberhard, pour enrayer la succession de livre tournois) en 1726. La ville est occupée par la France durant la Eberhard-Louis de Wurtemberg (1723-1733) conduit depuis Stuttgart un règne de 10 ans sans histoire par l'intermédiaire de son conseil de Régence. Charles II de Wurtemberg ( où Charles-Eugène, 1737-1793) laisse le pouvoir, tout comme son père, aux mains du conseil de Régence. En 1769, il nomme son frère cadet Frédéric-Eugène Stathouder du comté de Montbéliard où il s'installe en 1769. Il fit construire un château à Etupes, village à proximité de Montbéliard (la belle résidence d'été fut détruite quelques années après la Révolution) Frédéric-Eugène fut donc le dernier prince-résident et il s'enfuira avec toute sa famille dans le Wurtemberg à l'arrivée des premiers soldats de la Révolution.
Économie et société
Les récoltes sont plus productives, les épidémies sont moins violentes, la famine a disparu même si des disettes ont lieu en 1770-1771 et 1788-1789. La population passe de 12 000 à 26 000 habitants mais elle se ruralise car la ville ne passe que de 2900 à 4000 habitants. Une émigration se développe, une communauté montbéliardaise protestante se forme même au Nouvelle-Écosse actuelle), ville fondée par les Britanniques avec des colons protestants surtout germanophones, mais aussi francophones. Les exploitations étaient petites et vivrières avec souvent une chenevière. Les familles anabaptistes avaient les plus grandes terres. L'artisanat était actif avec une omniprésence du textile (verquelures, tanneurs), il était organisé par des corporations. Audincourt sont en plein essor. Le commerce suit la même dynamique. 50 marchands se réunissent aux Halles chaque semaine et une foire mensuelle est organisée. La contrebande de tabac était prospère.
Situation religieuse
Les pasteurs sont bien formés et cultivés. Ils doivent faire face au piétisme qui prône une accentuation trop prononcée de la piété. Toutefois, la vie religieuse est assez calme ; la recette ecclésiastique est fournie ; un Conseil réunit tous les pasteurs du comté de Montbéliard et les pasteurs ruraux doivent prêcher à Saint-Martin une fois par an. Une caisse est créée pour la retraite des pasteurs et les veuves. Le Grand Consistoire juge les mœurs avec rigueur. L'hôpital, l'orphelinat et les écoles sont bien gérés. La tolérance règne, les calvinistes font leur culte en privé, les anabaptistes vivent à l'écart, les catholiques peuvent pratiquer en public. Il n'y a pas de persécutions.
Montbéliard et la Révolution française
Annexion de Montbéliard
À partir de 1789, un petit parti pro-français naît. En 1792, le Stathouder Frédéric-Eugène ne répond guère aux doléances de ses sujets car le pays confiné dans ses frontières vit un marasme économique sans précédent et l'on a faim. Une ceinture douanière renforcée isole le comté de Montbéliard et plus rien ne s'échange avec la France. Le parti révolutionnaire tente de prendre le pouvoir. Finalement, les soldats de la Révolution arrivent, et Montbéliard est annexé sans combats le 10 octobre 1793 par le Conventionnel Bernard de Saintes. Les commerçants, et surtout les industriels avaient subrepticement oeuvré à l'annexion, car elle permettait sans contraintes de leur ouvrir un grand marché pour leurs produits. L'abolition de la douane mettait donc un terme aux corporations étouffantes. Le Stathouder Frédéric-Eugène prend la fuite avec sa famille ... La Révolution française crée un bouleversement dans les us et coutumes des habitants du pays. Mais ce changement, dans un premier temps, est plutôt bien accueilli car il semble apporter plus d'égalité et tolère la religion réformée. En revanche, les impôts sont augmentés. Le rattachement à la France apporte aussi son lot de confusions et de spéculations dans les monnaies ...
L’intégration de Montbéliard à la France
Montbéliard est d'abord rattaché à la Mont-Terrible avec pour chef-lieu Porrentruy (Suisse) qui à ce moment là faisait partie de la France. Mais ce rattachement est jugé contre-révolutionnaire et Montbéliard est rattaché alors au traité de Lunéville reconnaît officiellement Montbéliard ville française. En 1814, le tsar Alexandre Ier voyage et arrive dans la ville. Il veut connaître les lieux où sa mère, Sophie-Dorothée de Wurtemberg a vécu avant d'épouser le tsarévitch Paul, fils de la Grande Catherine de Russie ... Le maire Rossel négocie le rattachement définitif au Des idéaux révolutionnaires mal acceptés
Montbéliard avait sa guillotine mais elle n'a jamais été utilisée. La loi du maximum des salaires et des prix, les mobilisations pour l'armée étaient mal acceptées. Le culte de l'Être suprême était rejeté par les Luthériens. D'ailleurs, les cultes religieux étaient interdits pendant un temps, les pasteurs ne sont plus payés, les écoles luthériennes sont fermées. Le concordat de Napoléon corrige la situation. L'Église luthérienne est rattachée à Strasbourg, le temple est restauré. Les châteaux de Montbéliard et d'Montbéliard au XIXe siècle
Vie économique et sociale
Montbéliard est un bourg rural avant tout. La ville se spécialise dans l'élevage, la fameuse race de vache Montbéliarde est appréciée et reconnue en 1889 grâce au député Peugeot et Japy ne dominaient pas encore la région. L'horlogerie est omniprésente avec deux grosses entreprises : Vincent-Rouse et Marti. Le textile était dominé par les familles Sahler et Bourcard. Les tanneries, les tuileries tenues par les Italiens, les usines de bois Schwander, les usines d'outillage Goguel et d'autres petites fabriques font tourner le reste de l'économie. Le commerce est monopolisé par les Juifs, la gare et le tramway apparaissent, les banques familiales Morel et Goguel s'occupent du secteur financier au début du XIXe siècle. Les dirigeants, pour la plupart, sont des luthériens, ils dominent la vie politique et jouent un grand rôle social. Les classes moyennes se développent à la fin du siècle et commencent à avoir un poids politique. Les classes populaires vivent mal : disettes, alcoolisme, logements insalubres, conditions de travail dures … Toutefois, les mouvements sociaux sont rares à cause de la petite taille des entreprises.
Vie politique
La restauration française redonne le pouvoir aux notables luthériens. Le Second empire est mal accueilli mais finalement devient populaire car l'Empereur fait construire la voie ferrée qui permet le développement de la ville. La libéralisation de Napoléon III amène la concurrence et une opposition républicaine surgit avec Guerre franco-allemande de 1870 survient et la ville est occupée le 8 novembre 1870 par les Prussiens. En janvier 1871, l'armée de la Loire, dite de Bourbaki, arrive massivement sur les hauteurs de Montbéliard. Son but est de couper les lignes de communication allemandes et de délivrer Belfort où le Colonel Denfert-Rochereau s'est enfermé avec ses troupes dans la citadelle. La délivrance échouera. À la signature de l'armistice, L'Alsace est annexée à l'Allemagne, mais Belfort recouvrera son identité française. Montbéliard, au sud, ne sera pas inquiété. Le premier député socialiste, Ablitzer, est élu en 1912. La mairie est dominée par les Luthériens jusqu'en 1900 avec une arrivée progressive de maires républicains. Le parti radical gagne en influence avec la montée des classes moyennes. Montbéliard n'est pas touché par le affaire Dreyfus grâce à l'esprit tolérant de ses habitants.
Démographie
La population passe de 3 823 habitants en 1815 à 10 400 en 1913. L'ouverture de la région grâce au canal, le chemin de fer, la route Porrentuy-Montbéliard-Belfort ont permis une immigration. La Religion et culture
L'enseignement et la culture sont dominés par l'Église luthérienne jusqu'à la e République et l'Église luthérienne perd en influence. Les catholiques sont très présents dans le monde ouvrier ; Après la démolition de l'église Saint-Maimboeuf au château, une nouvelle est érigée au Faubourg (autrefois la "Neuve-ville"). Son emplacement n'est pas le fruit du hasard : L'édifice "écrase" de sa masse le temple St-Georges (construit sous l'Ancien Régime par le prince Georges II) afin marquer la reconquête du catholicisme dans la ville. L'enseignement primaire ne se développe qu'à partir de 1900 avec la construction de 3 écoles. Une École normale d'instituteurs est créée aux Huisselets en 1880 par
Voir la Principauté de MontbéliardVoir la liste des comtes de Montbéliard.
Le Comté de montbéliard et les quatre seigneuries de Blamont, Clémont, Héricourt et Châtelot formaient l'ensemble de la Principauté de Montbéliard.
voir aussi la partie histoire de l'article
Blasons de la ville
Géographie
Montbéliard, ville de l'est de la France est situé dans le nord-est de la trouée de Belfort. Elle est centre d'une agglomération de 119 059 habitants et, avec sa proche voisine aire urbaine de la région avec 285 026 habitants.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1929-1944 André Bermont SFIO 1944-1946 André Bermont SFIO 1947-1957 Lucien Tharradin RPF 1959-1965 Jean-Pierre Tuefferd 1965-1978 André Boulloche PS 1978-1989 André Lang PS 1989-2008 Louis Souvet UMP 2008-? [1] PS Toutes les données ne sont pas encore connues. La commune de Montbéliard et la syndicat mixte de l’aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle.
La canton de Montbéliard-Est est formé d’une partie de Montbéliard et de la commune de canton de Montbéliard-Ouest est formé d’une partie de Montbéliard et des communes d’Aibre, Allondans, Bavans, Bretigney, Dung, Issans, Lougres, Présentevillers, Raynans, Saint-Julien-lès-Montbéliard, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Semondans et Démographie
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