- Luis Bunuel
-
Luis Buñuel
Pour les articles homonymes, voir Luis Buñuel
Nom de naissance Luis Buñuel Naissance 22 1900
Aragon (Nationalité(s)
Mexicain (naturalisé) Décès 29 1983 (83 ans)
Mexico (Mexique) Profession(s) Réalisateur et scénariste Film(s) notable(s) Un chien andalou
Viridiana
Conjoint(e) Jeanne Buñuel (1925-1983) Enfant(s) 22 1900 à Aragon, 29 1983 à Mexico, Mexique, est un réalisateur et scénariste deSommaire
Biographie
Enfance
Luis Buñuel est né dans une petite ville réputée pour son "obscurantisme" religieux. Il grandit au sein d'une famille nombreuse et riche.
La jeunesse
À 19 ans, il part à Madrid pour commencer des études supérieures, il rencontre Salvador Dali et dadaïste.
En 1923, il fonde avec Ordre de Tolède.
En 1925, il vient à Paris. Il arrive à se faire embaucher comme assistant réalisateur de La Chute de la maison Usher ».
Anecdote
Luis Buñuel est Le surréalisme
En 1928, avec l'aide matérielle de sa mère, Luis Buñuel tourne son premier film Un chien Andalou dont le scénario est écrit en collaboration avec Salvador Dalí. Dans un premier temps, ce film est projeté en privé pour Man Ray et Louis Aragon. Très enthousiastes, ces derniers demandent à Buñuel d'organiser une séance pour les surréalistes.
Le 30 novembre 1930, après la première projection du film Salvador Dalí (selon José Pierre : « Peut-être l'unique film intentionnellement surréaliste »), la censure exige des coupes. Quelques jours après, la Ligue des patriotes et la Ligue anti-juive saccagent le Studio 28 à Montmartre, Paris 18e, qui projette le film et propose dans son hall une exposition d'œuvres surréalistes. Ce saccage est le déclenchement d'une virulente campagne de presse contre les surréalistes, et le préfet de police Chiappe[1] fait saisir le film. En fait, seule la copie de projection sera confisquée et détruite, le négatif étant resté en la possession de Charles et Anna de Les États-Unis
Entre 1933 et 1935, Buñuel travaille pour des compagnies américaines. La guerre civile qui éclate en Espagne le bouleverse. Il participe à un documentaire pro-républicain « Madrid 36 », puis il se rend aux Leni Riefenstahl).
Mais il ne cache pas son marxisme et subit des pressions, notamment après la parution en 1942 du livre de Salvador Dali La Vie secrête de Salvador Dali, où il est décrit comme seul responsable des aspects les plus controversés de L'Âge d'or. Il doit abandonner son poste au Museum of Modern Art de New York et s'exiler au Mexique.
Le Mexique
Il y reprend sa carrière de réalisateur, grâce au producteur Oscar Dancigers. Son premier film mexicain, la comédie musicale Gran Casino (1947), est un échec. Mais le second, une petite comédie avec Le Grand Noceur (1949), remporte un grand succès. Elle lui vaut aussi la réputation d'un cinéaste fiable, capable de respecter ses budgets. Dancigers lui suggère ensuite de s'intéresser à la vie des enfants de Mexico : Los Olvidados, présenté au prix de la mise en scène et remet Buñuel au premier plan. La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz, ses meilleurs films mexicains sont plein de référence au Marquis de Sade, à la religion, à la bourgeoisie. Nazarin (1958) marque l'apogée de sa période mexicaine.
Retour en Europe
Buñuel se voit proposer un tournage en Europe : il s'agit de Viridiana, qui obtient la Palme d'or au Franco, après avoir permis le tournage et accepté que le film représente l'Espagne au Festival finit par l'interdire complètement. Les copies espagnoles sont saisies et détruites mais le film est distribué normalement en France. Le film est distribué en Espagne en 1977, deux ans après la mort du Caudillo.
Suivent Le Journal d'une femme de chambre, adaptation du célèbre roman d'Octave Mirbeau. En choisissant de repousser de trente ans l'action du roman d'Octave Mirbeau, Luis Buñuel s'offre une belle vengeance sur ceux qui bâillonnèrent ses débuts dans les années 1930: dans la dernière séquence du film, des manifestants "antimétèques" scandent effectivement "Vive Chiappe!". Après cette adaptation, Buñuel signe son dernier film mexicain, le surprenant Simon du désert. Il vient alors régulièrement tourner en France, en particulier pour des projets impliquant La Voie lactée, Tristana en Espagne, à Tolède malgré l'incident provoqué par Viridiana.
Il reçoit l'Oscar du meilleur film étranger pour Cet obscur objet du désir. Il était Satrape du Collège de `Pataphysique. Il est le père du réalisateur Filmographie
La période surréaliste
Luis Buñuel, assis au centre (tournage de 1928 : Un chien andalou- 1930 : Manger des oursins, avec Salvador Dali
- 1930 : 1933 : Terre sans pain ("Las Hurdes" ou "Tierra Sin Pan")
- 1935 : Don Quintin el amargo, signé par Luis Marquina, co-réalisé par L. Bunuel
- 1935 : La fille de Juan Simon ("La hija de Juan simon"), signé par José Luis de Heredia, co-réalisé par L Bunuel, Eduardo Ugarte, Nemesio Manuel Soldevilla
- 1936 : Quien me quiere a mi ?, réalisé par José Luis Saens de Heredia (scénario : L. Bunuel et E. Ugarte)
- 1936 : Centinela alerta !!, signé par Jean Grémillon (co-réalisé par L. Bunuel)*
- 1937 : Espagne 37 (España Leal En Armas) signé par Jean-Paul Le Chanois alias JP Dreyfus, Produit par L Bunuel.
Les longs métrages
- 1946 : Tampico (Gran Casino)
- 1949 : 1950 : Los Olvidados (les Réprouvés / Pitié pour eux)
- 1950 : Susana la perverse (Susana, demonio y carne)
- 1950 Si usted no puede, yo si, de Julian Soler, scénario de L. Bunuel
- 1951 : Don Quintin (La Hija Del Engaño)
- 1951 : Pierre et Jean (Una Mujer Sin Amor / Cuando los higos nos juzgan)
- 1951 La Montée au ciel (Subida Al Cielo)
- 1952 : L'Enjôleuse (El Bruto)
- 1952 : Les Aventures de Robinson Crusoé (Aventuras De Robinson Crusoe)
- 1952 : El
- 1953 : On a volé un tram (La Illusión Viaja En Tranvía)
- 1954 : Les Hauts de Hurlevent (Abismos de Pasión, Cumbres Borrascosas)
- 1954 : Le fleuve de la mort (El Río y la Muerte)
- 1955 : 1956 : 1956 : 1958 : Nazarin
- 1959 : 1960 : La jeune fille (La Joven)
- 1961 : Viridiana
- 1962 : 1963 : Octave Mirbeau
- 1964 : Simon du désert (Simón Del Desierto)
- 1967 : 1968 : 1969 : Tristana
- 1972 : 1972 : Ado Kyrou, scénario de Louis Buñuel et livre de Matthew Gregory Lewis
- 1974 : 1977 : Notes et références de l'article
- ↑ Selon Le journal d'une Femme de chambre, les manifestants défilent en criant « Vive Chiappe »
- Source initiale: http://nezumi.dumousseau.free.fr/bunuel.htm
Biographie et filmographie Luis Bunuel] dans Les pages de Nezumi
Voir aussi
Articles connexes
- Cinéma mexicain
- Bibliographie
- Luis Buñuel Mon dernier soupir (autobiographie)
- Conversations avec Luis Bunuel par Tomas Perez Torrent et Jose de la Colina, édité par Cahiers du Cinéma
- Marcel Oms, Don Luis Bunuel
- Ado Kyrou, Luis Bunuel
- Freddy Buache, Bunuel
- Fernando Cesarman, L'œil de Bunuel
- Marie-Claude Taranger, Luis Bunuel, le jeu et la loi
- Maurice Drouzy, Luis Bunuel, architecte du rêve
- Entretiens avec Max Aub
- "Goya de Bunuel" scénario de Bunuel présenté par Marielle Issartel, édité par Jacques Damase
Liens externes
(fr+en) Luis Buñuel sur l’Videoartworld : The Masters Series (Films et documentaire en ligne)
- Portrait de Luis Buñuel par Claude Murcia
- Portail du cinéma
- Portail de la réalisation audiovisuelle
- Portail de l’Espagne
- Portail du Mexique
Catégories : Réalisateur espagnol | Réalisateur mexicain | Scénariste espagnol | Exilé du franquisme | Scénariste mexicain | Surréalisme | Critique du catholicisme | Naissance en 1900 | Décès en 1983 | Ariel d'or | Naissance en Espagne | Personnalité gauchère
Wikimedia Foundation. 2010.