Papers by Frédérique Fleck
La Licorne 113, Voyages d’« Odyssée ». Déplacements d’un mot de la poétique aux sciences humaines, 2015
L’étude des emplois du nom propre Odyssée chez les auteurs grecs (Platon et Aristote notamment) e... more L’étude des emplois du nom propre Odyssée chez les auteurs grecs (Platon et Aristote notamment) et chez les auteurs latins permet de mettre en évidence un certain nombre de phénomènes qui, sans aboutir encore à l’emploi métaphorique du nom propre, le rendent possible : choix de l’Odyssée comme modèle d’un certain paradigme d’oeuvres littéraires chez Aristote, interprétations allégoriques de l’épopée homérique, perte du lien entre le nom de l’oeuvre et celui de son héros éponyme lors du passage au latin (Odyssea / Vlixes), dédoublement du référent avec l’écriture d’une Odyssea Latina par Livius Andronicus. Sont ensuite analysés les traits sémantiques retenus lors du passage du nom propre au nom commun en français et la manière dont les différentes acceptions du nom commun ont pu se développer. On s’intéresse pour finir à la coexistence, dans les textes de sciences humaines des XXe et XXIe siècles, de l’emploi métaphorique du nom propre Odyssée et de son emploi lexicalisé comme nom commun : à côté des emplois du nom propre dans des métaphores vives, on observe de fréquentes revivifications de la métaphore morte que constitue l’emploi du nom commun.
Lalies 40, 2020
Due to the lack of typographic markers for direct speech in Latin manuscripts, the enunciation of... more Due to the lack of typographic markers for direct speech in Latin manuscripts, the enunciation of many epigrams can be analysed in several different ways. What is the length of what can be identified as free direct speech? Who speaks? Can we even be sure that there is reported speech?
Lalies 40, 2020
The inquit-formula which marks the speeches of Cicero’s friends in the Brutus sometimes mentions ... more The inquit-formula which marks the speeches of Cicero’s friends in the Brutus sometimes mentions the name of the speaker and sometimes does not. But the choice between these two options does not seem to be designed to help the reader identify the speaker. Thanks to Conversation Analysis, we can understand how the choice of giving or not giving the speaker’s name conveys information about turn allocation.
Lalies 40, 2020
In the printed texts of French Ancien Régime as well as in Latin manuscripts, reported speeches a... more In the printed texts of French Ancien Régime as well as in Latin manuscripts, reported speeches are harder to spot than in modern texts. There are far more reported speeches that do not show unless they are analysed as such by the reader, so that scholars that edit those texts and comment on them are faced with a number of problems.
Lalies 37, 2017
Les jeux sur la polysémie d’un terme, dont la figure de la syllepse est emblématique, entraînent ... more Les jeux sur la polysémie d’un terme, dont la figure de la syllepse est emblématique, entraînent pour ce terme un blocage de la synonymie. L’autonymie, mode de la citation, étant caractérisée par le blocage de la synonymie du segment cité, la syllepse peut, à ce titre, servir d’indice de modalisation autonymique. Elle permet ainsi le repérage de la mention littérale d’un terme au sein d’un passage qui ne présente pas cette mention de manière explicite. L’article établit ce statut d’indice de modalisation autonymique de la syllepse tout en en soulignant les limites.
La Langue d’Apulée dans les Métamorphoses, 2019
L’insuffisance du marquage du discours direct (verbe de dire antéposé ou en incise, proposition i... more L’insuffisance du marquage du discours direct (verbe de dire antéposé ou en incise, proposition introductrice elliptique) pour permettre le repérage précis de l’ouverture de la séquence de discours rapporté est mise en évidence. Cette insuffisance est suppléée à des degrés divers par un certain nombre d’indices, qui servent aussi au repérage des séquences de discours direct libre. En fin de compte, les occurrences de discours direct libre n’apparaissent pas moins bien balisées, du point de vue du repérage de leur ouverture, que celles de discours direct.
Histoires de mots. Études de linguistique latine et de linguistique générale offertes en hommage à Michèle Fruyt, 2017
Cette étude diachronique du connecteur scalaire nēdum examine les différents stades de son évolut... more Cette étude diachronique du connecteur scalaire nēdum examine les différents stades de son évolution afin de comprendre les emplois de ce terme pour lequel sont généralement proposées deux traductions opposées, « à plus forte raison » et « à plus forte raison ne… pas » (« much more » / « much less »).
Nemo par eloquentia. Mélanges de linguistique ancienne en hommage à Colette Bodelot, 2019
The aim of this paper is to show that there is a link between the high or low position in verbal ... more The aim of this paper is to show that there is a link between the high or low position in verbal interactions of female characters in Terence's Heautontimorumenos and their appraisal by male characters and by modern scholars, using linguistic politeness theories. These theories can provide useful tools when it comes to appreciating the way those characters behave and manage interpersonal relationships while talking to others.
Martial et l’épigramme satirique. Approches stylistiques et thématiques, 2020
In his Epigrams, Martial often has someone use a word whose meaning does not fit with what it des... more In his Epigrams, Martial often has someone use a word whose meaning does not fit with what it designates. The epigrammatist then underlines this inadequacy by suggesting either another word or a change of referent. But he may also maintain both word and referent by playing on different meanings of the word or by showing how absurd the consequences of this association prove to be. We propose to call this kind of poems "definitory epigrams". The aim of our paper is to provide a typology of those epigrams, focusing on the many variations that can be found in the books of Martial and linking them with the structure of the poems and with the kind of point they feature.
Atelier de Théorie littéraire de Fabula, 2013
L'article est issu d'une intervention faite lors d’une séance du séminaire Anachronies intitule... more L'article est issu d'une intervention faite lors d’une séance du séminaire Anachronies intitulée « De la phrase au récit : linguistique et narratologie » au cours de laquelle nous nous sommes intéressés aux échanges entre linguistique et narratologie. Nous nous sommes notamment demandé s’il était possible de dégager une cohérence entre l’emploi linguistique de la notion d'ellipse à l’échelle de la phrase et son emploi narratologique à l’échelle du récit.
Atelier de Théorie littéraire de Fabula, 2011
En regard de la notion d’« anachronisme », perçue comme une erreur consistant en une confusion de... more En regard de la notion d’« anachronisme », perçue comme une erreur consistant en une confusion des époques ou encore comme une forme de désuétude, on propose de promouvoir, à partir des emplois qu’en font J. Rancière et G. Genette, celle d’« anachronie » qui permet d’opérer un renversement axiologique. On développera pour ce faire, sur le modèle des différents sens d’« anachronisme », de nouvelles acceptions du terme « anachronie » : ce dernier pourra ainsi désigner l’état de discordance temporelle qui est celui du lecteur moderne par rapport aux textes anciens, l’exportation de notions, de catégories, de théories propres à notre temps ou l’importation de celles qui nous viennent du passé, ou encore les œuvres qui anticipent sur ce qui se fera en d'autres époques ou reprennent des pratiques d'écriture anciennes.
Atelier de Théorie littéraire de Fabula, 2012
L’application du qualificatif d’« ironique » à un texte ancien ne semble a priori poser aucun pro... more L’application du qualificatif d’« ironique » à un texte ancien ne semble a priori poser aucun problème : le terme, d’origine grecque, remonte à la plus haute antiquité. Ce que l’on a pu désigner par ce concept d’« ironie » a pourtant varié à travers le temps. Du contraria dicere de Cicéron aux mentions de Sperber et Wilson, la théorisation du phénomène a changé ; souvent identifié à l’antiphrase, il est tantôt étendu au-delà, tantôt réduit par l’exclusion des astéismes ; certains lui annexent le territoire de la parodie et du pastiche, d’autres l’en distinguent radicalement. La question de l’identification de l’ironie n’est pas seulement celle de sa catégorisation, mais aussi, bien sûr, celle de sa réception. En ce que sa compréhension nécessite le partage d’un certain nombre de valeurs, l’ironie pose avec une acuité particulière le problème de la distance temporelle et culturelle, de la connaissance de l’auteur et de ses intentions. Quelles sont dès lors les données textuelles sur lesquelles la perception de l’ironie peut se fonder ? Existe-t-il de tels indices ou sont-ils eux-mêmes déjà construits par l’interprète ?
(Dis)continuité en linguistique latine et linguistique grecque. Hommage à Chantal Kircher-Durand, 2012
Immo, qui fonctionne en latin classique comme un connecteur argumentatif (souvent renforcé par l’... more Immo, qui fonctionne en latin classique comme un connecteur argumentatif (souvent renforcé par l’adjonction d’adverbes au sein de locutions telles que immo uero, immo etiam), commence à être employé, au IIe siècle de notre ère, comme un adverbe renforçant lui-même un autre connecteur, notamment dans la locution quin immo (59 occurrences), mais aussi dans les locutions uel immo (2 occurrences) et et immo (1 occurrence). L’article montre en quoi ce changement de statut de immo et ces associations avec d’autres connecteurs reflètent à la fois une rupture et une continuité avec ses emplois classiques : immo apparaît toujours au sein d’une locution assurant une connexion, même si c’est un autre terme qui y assure la fonction de connecteur, et l’association, au premier abord surprenante, de cet ancien connecteur adversatif avec un connecteur additif (quin, et) ou un connecteur disjonctif (uel) s’explique par l’identité de la relation argumentative (renchérissement, rectification) qu’entretiennent les éléments liés par ces connecteurs de types pourtant différents. Enfin, l’étude des occurrences dans lesquelles immo joue toujours le rôle de connecteur permet de voir en quoi les changements que traduit son nouvel emploi adverbial y sont également sensibles.
Latomus 65, 2006
Cet article étudie l’évolution de la construction non possum quin / nequeo quin, qui présente un ... more Cet article étudie l’évolution de la construction non possum quin / nequeo quin, qui présente un nombre d’occurrences très limité, sur une période d’environ 400 ans (du milieu du IIIe s. av. J.-C. au milieu du IIe s. apr. J.-C.). Chez Plaute, et encore chez Térence, la proposition introduite par quin dépend directement du verbe modal de possibilité et entre ainsi en rapport paradigmatique avec l’infinitif (assorti d’une négation) qui accompagne habituellement le verbe modal. Le phénomène de coréférence des sujets du verbe modal et du verbe subordonné observé de façon systématique dans les occurrences de ce tour garantit que tel est bien le fonctionnement de cette construction, et qu’il n’y a pas lieu de supposer qu’un infinitif (facere) est sous-entendu. Le tour, dont la construction était anomale, est refait en facere non possum quin à l’époque classique, grâce à l’adjonction de l’infinitif facere ; le verbe modal se trouve alors construit, comme c’est habituellement le cas, avec un infinitif. Enfin, au IIe siècle apr. J.-C., l’expression nequeo quin réapparaît en tant qu’archaïsme et peut ainsi entrer dans la prose d’art de Fronton et d’Apulée après avoir appartenu au sermo cotidianus des comédies et de la correspondance cicéronienne.
Lalies 28, 2008
L’analyse de la subordonnée introduite par quin dans le tour nemo est quin… fait depuis longtemps... more L’analyse de la subordonnée introduite par quin dans le tour nemo est quin… fait depuis longtemps l’objet d’un débat : ni l’analyse comme proposition relative, ni celle comme proposition conjonctive n’est pleinement satisfaisante. Le fonctionnement de cette construction atypique, dont la subordonnée peut en fin de compte être rapprochée des relatives « phrasoïdes » décrites par Damourette et Pichon, est éclairé par l’origine de l’emploi de quin dans ce tour. L’émergence des constructions du type nemo est quin… semble en effet avoir été rendue possible par la réanalyse du subordonnant conjonctif négatif quin en subordonnant relatif négatif dans le tour proche nemo … quin… (avec verbe différent de esse) qui admet une interprétation de la subordonnée comme conjonctive (équivalent de nemo … ut non…) ou comme relative (équivalent de nemo … qui non…).
Bulletin de la Société de Linguistique de Paris 103, 2008
Partant du constat que les deux adverbes interrogatifs du latin qui présentent une négation agglu... more Partant du constat que les deux adverbes interrogatifs du latin qui présentent une négation agglutinée (quin, quidni) connaissent un emploi marqué par rapport à celui des adverbes interrogatifs suivis d’une négation autonome, cet article montre que la négation agglutinée aux termes interrogatifs est toujours externe, ce qui a pour conséquence que les questions produites sont systématiquement des interrogations rhétoriques induisant une inversion de polarité. On peut vérifier que la négation incorporée est également externe pour les subordonnants comportant une négation agglutinée (quin, quominus) ou amalgamée (ne). Il semble donc qu’il existe, entre le caractère externe de la négation et son rapprochement sur l’axe syntagmatique avec le morphème exprimant l’interrogation ou la subordination, un rapport qui se retrouverait, sous des modalités légèrement différentes, en français.
Revue de Philologie 82/1, 2008
L’épigramme I, 109 de Martial est-elle l’éloge convenu de l’animal favori d’un patron que l’on y ... more L’épigramme I, 109 de Martial est-elle l’éloge convenu de l’animal favori d’un patron que l’on y a généralement lu ? Il nous semble, au contraire, que le génie satirique de Martial culmine dans cette pièce où l’auteur exploite en virtuose l’ambiguïté des formes non explicites de discours rapporté – mentions et discours au style direct libre – grâce auxquelles il se livre à un pastiche et à une mise à distance ironique des propos louangeurs du maître entiché de son animal de compagnie. Martial se rattache-t-il, en ce qui concerne ces animaux, à la tradition encomiastique ou à la tradition satirique ? Lui arrive-t-il de tourner en dérision des personnes réelles désignées par leur véritable nom ? Se permet-il, enfin, de porter sur ses protecteurs un regard critique ? Autant de questions de portée plus générale que met en jeu l’interprétation de cette épigramme.
De lingua Latina 11, Le Discours rapporté en latin 2, 2015
A partir d’un corpus épigrammatique, cet article montre que la répétition d’un terme qui apparaît... more A partir d’un corpus épigrammatique, cet article montre que la répétition d’un terme qui apparaît au sein d’une reformulation des propos d’autrui (propos rapportés au discours indirect ou au sein d’une modalisation en discours second sur le contenu) peut conduire à interpréter le terme répété comme une reprise en mention du dire de l’autre. Il doit alors être analysé comme un îlot textuel échappant à l’opération de reformulation par le locuteur principal. Il faut pour cela que la répétition soit liée à une réaction du locuteur principal par rapport à l’emploi de ce terme.
Revue de Philologie 85, 2011
The aim of this paper on Catullus 84 is to cast some light on aesthetic questions related to eloc... more The aim of this paper on Catullus 84 is to cast some light on aesthetic questions related to elocutio which had prime importance for Ist century B.C. authors. These were thorny questions for both poets and orators and studying them helps understanding the links between prose and poetry in the late republican period. We reconsider, from this point of view, the well-known matter of Arrius’ diction of the aspirates and the not so well-known matter of his mispronunciation of hissing sounds. We also suggest, by reading in a new way the point of the epigram, that Arrius may have had trouble with hiatus as well.
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Papers by Frédérique Fleck
The meaning of quin and the way it is used are analysed from several complementary viewpoints. First of all, the different functions of quin – interrogative adverb, enunciative particle, coordinating conjunction and subordinating conjunction introducing completive, circumstancial or even relative clauses – had to be identified from a syntactic point of view. The meaning of the word was also to be defined more accurately, as well as the way it evolved: an interro-negative adverb of cause derived from a former adverb of manner; a particle indicating impatience on the part of the speaker; an additive connector; a subordinating conjunction showing sometimes a negative, sometimes a positive meaning. Lastly, the role of quin in communication had to be described using the theory of pragmatics, especially when it appears in interrogations having the illocutionary force of an order or of an assertion, and when it is employed as an argumentative connector introducing a reinforcement.
The uses of quin are the main subject of this work, but not the only one, for they have always been regarded as part of a wider linguistic system. The interrogative use of quin has been compared to the use of the other interrogative adverbs of cause (quidni, also negative, and employed in a very similar way, cur (non), quare (non) and quomodo (non)) for its meaning, its frequency and its evolution. The adversative coordinating conjunctions at, sed, uerum and immo have been studied at the same time as the coordinating conjunction quin which, though having additive meaning, is employed in similar contexts, and, of course, the additive coordinating conjunctions et, atque and -que have been considered as well. Finally, the use of quin as a subordinating conjunction has been refered to that of qui, of quominus, of ne and ut (non) and of infinitive clauses.
The organisation of the book is based on the syntactic analysis of the uses of quin. The first part covers the non-subordinating uses of the word (as an interrogative adverb, an enunciative particle and a coordinating conjunction) and the second part covers its subordinating uses. Links between the different uses – mainly diachronic links – are also underlined in the conclusions.
The first part is divided into three chapters devoted to the three different non-subordinating uses of quin. The interrogative use is studied first because it appeared to be the most fundamental and most ancient use of the word. After examining the origin and formation of the lexem and the development which lead to the interrogative use of quin exemplified in the Latin texts, we describe, mostly from a pragmatical point of view, the kind of interrogations it introduces. These are interro-negative questions containing an external negation; they are rhetorical and induce a negative confirmation (“There is no reason why…”). They always have the derived illocutionary force of an assertion, from which is derived in turn, most of the time, an illocutionary force of ordering. We compare the use of quin to that of quidni, which is very similar, except that an interrogation introduced by quidni is employed to back up what was said before, while an interrogation introduced by quin expresses a discordance and disagreement. The other interrogative adverbs of cause accompanied by a negation are not specialised in the way quin and quidni are; they can introduce any kind of question. They tend to supersede the specialised interrogative adverbs, whose formation is also more opaque (the negation -n or -ni is not so easily recognisable). Cur non is the most used of these adverbs in classical latin, but it is in turn replaced, in the language of the Christian writers, by quare non and quomodo non, whose formation is more conspicuous.
The second chapter deals with the enunciative particle. In this use, quin accompanies a verb in the imperative or in the subjunctive of ordering and whishing, and it expresses the impatience of the speaker. The pragmatic value of the interrogations introduced by quin and the process of illocutionary derivation described in the preceding chapter enable us to connect the interrogative use and the use as an enunciative particle. The latter could be the result of a reanalysis of some of the interrogations expressing an order introduced by quin.
In the third chapter, we first define the semantic and pragmatic meaning of quin as a coordinating conjunction. Quin is an additive connector expressing reinforcement. The adversative meaning it is sometimes assigned is due to the context only: the ambiguity (often caused by the presence of a negation) of the sentences in which quin can apparently commute with the adversative connectors at, sed, uerum or immo is shown. Particular attention is paid to the differences between quin and immo, which both express a reinforcement: the additive connector quin introduces a new argument which is added to the preceding one, while the adversative connector immo corrects the preceding assertion by a more accurate one. We then show that quin undergoes an evolution from coordination between sentences to coordination inside the sentence. But the use of quin as a coordinating conjunction inside the sentence is limited in comparison with the use of et, atque ot -que. We also point out that the coordinating particle quin is often associated to other lexems which give it more strength (quin etiam, quin et, quin immo, quin potius); in the third and fourth centuries A.D., it no longer appears alone. Finally we suggest that this use of quin could have come from interrogations introduced by quin having the illocutionary force of an assertion, which would have been reanalysed.
In the second part of the book, the various subordinating uses of quin are studied together, since they are generally quite similar. Chapter four shows the functions of quin, which can introduce completive clauses functioning as subject, object, complement of a modal verb expressing possibility, apposition to a noun, extraposition, complement of a noun or of an adjective. It can also introduce circumstancial clauses, mostly with consecutive meaning, but also with causal (non quin …) and even sometimes comparative meaning (non aliter … quin …). Lastly, quin introduces a particular kind of relative clause, in phrases like nemo est quin…; in these clauses, the subordinating conjunction functions as a relative pronoun but does not show any variation of case and gender.
Chapter five is a review of the verbs introducing quin-clauses. They belong to a restricted number of semantic fields. The main ones are those of uncertainty and opposition, but those of removal, possibility, activity and declaration are also well represented. We study the development of the two main semantic fields over seven centuries (from the third century B.C. to the fourth century A.D.) and show how new verbs come to be used inside a given field. We also examine the way other phrases including quin-clauses appear and decline or disappear.
In the sixth chapter, we discuss the question of negation in sentences including quin-clauses. We first describe the nature of the syntactic constraint according to which a clause introduced by quin can only appear in the government of a negative clause. There are various kinds of exceptions, but they do not invalidate the basic principle, and real exceptions are very few. We show that the necessity of a negation or negative meaning in the main clause can only be explained by an interrogative origin of the subordinating quin. A rhetorical question introduced by quin could have been reinterpreted as a subordinate clause, and, due to its meaning (“there is no reason why…”), it could only follow a sentence expressing lack of opposition, lack of doubt, etc. We then consider the variations in the meaning of quin, which is sometimes negative, sometimes positive, and suggest an explanation based on the meaning of the sentence considered as a whole (depending on the presence of a negation in the main clause and on the meaning of the main verb). These variations can also be related to the hypothesis of an interrogative origin of subordinating quin. We finally show that the negation of quin as a subordinating conjunction is external, as it is when quin is an interrogative adverb.
In the last chapter, we compare quin-clauses with other subordinate clauses. The lack of similarities between the uses of quin and those of qui tends to confirm that quin is not derived from the association of this subordinating qui with an enclitic negation. Quominus is often used like quin, and the two conjunctions sometimes influenced each other because of their proximity. But quominus, unlike quin, can appear after a positive main clause; this difference and some others can be accounted for by the origins of the two conjunctions, which are not similar. Ne-clauses also show a number of similarities with quin-clauses. Lastly, the clauses introduced by quin can be equated with clauses introduced by ut non, but appear to be closer to infinitive clauses, generally sharing their assertive value.
The conclusion recapitulates the evolution of quin, from its interrogative to its coordinating and to its subordinating use. It underlines a few evolutive processes and reviews again some facts pertaining to negation.