Books by Vassilieva Olga
Recherches augustiniennes et patristiques 39, 2021
dir. Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini
L’œuvre de Pierre Courcelle :... more dir. Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini
L’œuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats
Actes de la journée d’étude organisée le 25 mai 2018 par Sorbonne Université et l’Institut d’études augustiniennes (Laboratoire d’études sur les monothéismes, UMR 8584), sous le haut patronage de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres (direction: Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini)
L’œuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats (Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini)
Notice biographique (Jacques Fontaine)
Bibliographie de Pierre Courcelle
Pierre Courcelle lecteur de Boèce : mérites et limites d’une méthode (Jean-Yves Tilliette)
Les lettres grecques en Occident : Cassiodore (Frédérique Biville)
L’Histoire littéraire des grandes invasions germaniques, ouvrage d’actualité (Jean-Denis Berger)
L’Entretien de Pascal et Sacy : ses sources et ses énigmes (Alain Cantillon)
Un exemple surprenant de la postérité des Confessions : le Retour de l’enfant prodigue d’André Gide (Pierre Descotes)
Le Connais-toi toi-même de Pierre Courcelle : son intention et sa méthode en regard d’autres lectures du précepte delphique (Sophie Van der Meeren)
Lecteurs païens et lecteurs chrétiens de l’Énéide : la reconstitution d’une mémoire enfuie (Francine Mora-Lebrun)
Les recherches ambrosiennes de Pierre Courcelle : de la Quellenforschung à l’ « humanisme chrétien » d’Ambroise (Camille Gerzaguet)
Pierre et Jeanne Courcelle : les noces de Philologie et d’Iconographie (Olga Vassilieva-Codognet)
Quelques témoignages sur Pierre Courcelle (1. François Dolbeau ; 2. Marc Reydellet ; 3. Entretien avec Pierre Riché ; 4. Hervé Savon ; 5. Pierre Petitmengin ; 6. Entretien avec Marie Courcelle)
Brepols, 2014
Longtemps délaissées, les études iconographiques ont connu en France, depuis deux ou trois décenn... more Longtemps délaissées, les études iconographiques ont connu en France, depuis deux ou trois décennies, un grand renouveau. Des travaux importants ont porté sur le choix et la distribution des thèmes et des motifs. D’autres ont étudié les pratiques et les procédés mis en œuvre pour construire les images et en assurer un bon fonctionnement. Tous ont souligné combien leur encodage et leur réalisation matérielle étaient toujours étroitement liés à leurs fonctions. Quelles que soient les époques, les problèmes et les sociétés concernés, la vie des formes n’est jamais autonome. Peu d’enquêtes, en revanche, se sont intéressées à la question de l’attribut, qui reste aujourd’hui le parent pauvre de l’histoire des images.
Le présent volume lui est donc entièrement consacré. Il porte principalement sur les images médiévales mais ne s’interdit pas plusieurs excursus – nécessaires – vers l’Antiquité tardive ou les débuts de la période moderne. À la lumière de problématiques nouvelles, l’ouvrage tente d’abord de cerner ce qui peut être rangé sous la notion générale (trop générale ?) d’attributs. Puis il étudie la mise en place de ceux-ci dans les images paléochrétiennes, leur évolution au fil du temps, leur transformation en un véritable système à partir du XIIe siècle, enfin leur multiplication et leur « mécanisation » à la fin du Moyen Âge. Pour ce faire, les différentes contributions présentent des typologies, des dossiers, des études de cas, et elles montrent comment la question des signes dans l’image ne peut pas être séparée de celle des signes et insignes dans la société.
Papers by Vassilieva Olga
Animal and Otherness in the Middle Ages. Perspectives across disciplines,Oxford, Archaeopress (British Archaeological Reports, International Series 2500), 2013
This paper addresses the symbolism of redoubtable beasts in princely heraldic badges of the late ... more This paper addresses the symbolism of redoubtable beasts in princely heraldic badges of the late Middle Ages. It consists of three parts: first, a quantitative study of 894 heraldic badges dating from 1370 to 1520 which allows to apprehend the population and evolution of redoubtable beasts occurring in these badges; second, a series of four case-studies, namely Giangaleazzo Visconti’s leopard, Jean de Berry’s bear, Richard III’s boar and Louis XII’s porcupine, in order to shed light on the relationship between a prince and his emblematic animal; third, a study of the animal badges that can be found in the first modern treaty on heraldic badges, namely Paolo Giovio’s Dialogo dell’imprese militari e amorose (Rome: Antonio Barre, 1555), in order to discover the metamorphosis of the medieval heraldic badge into the early modern times.
Classiques Garnier Boèce au fil du temps Son influence sur les lettres européennes du Moyen Âge à nos jours, 2019
Pages 397 to 417
Reinardus. Yearbook of the International Reynard Society Annuaire de la Société Internationale Renardienne, 2017
Si l’iconographie de Daniel dans la fosse aux lions a suscité de nombreux travaux qui se sont int... more Si l’iconographie de Daniel dans la fosse aux lions a suscité de nombreux travaux qui se sont intéressés aux représentations de ce thème dans l’Antiquité et le haut Moyen Âge, aucun d’entre eux n’a abordé le traitement de l’épisode vétérotestamentaire dans l’enluminure médiévale. Cette étude n’est pourtant pas sans intérêt puisque la tradition médiévale du manuscrit enluminé, et plus spécialement celle de la Bible enluminée – le motif de Daniel et des lions constitue le choix préféré des miniaturistes pour illustrer le Livre de Daniel –, a permis de conserver des siècles durant l’un des tout premiers motifs de l’art chrétien en le modifiant progressivement par l’ajout de détails réalistes. En particulier, les différentes interprétations de ce que pouvait être une ʻfosse aux lionsʼ ont donné naissance, tout au long du Moyen Âge, à des représentations plastiques qui vont du trou noir abstrait jusqu’à la ménagerie réaliste en passant par la tanière, le puits, ou encore le parc de chasse.
Le Moyen Français, 2016
Plusieurs des miniatures que le Maître de la Cité des Dames ou le Maître de l’Épitre d’Othéa peig... more Plusieurs des miniatures que le Maître de la Cité des Dames ou le Maître de l’Épitre d’Othéa peignirent dans des manuscrits du Livre de la Mutacion de Fortune à l’orée du XVe siècle influencèrent des images que réalisèrent un siècle plus tard Robinet Testard, Jean Pichore et d’autres artistes anonymes travaillant pour Louise de Savoie. De ce fait, certains des traits de l’iconographie de Fortune en France au XVIe siècle – le vêtement et le visage mi-partis de la déesse ainsi que la roue horizontale au centre de laquelle elle se tient – se révèlent ainsi débiteurs d’œuvres conçues pour et sous la direction de Christine de Pizan.
Reinardus, 2015
Un ours blanc nommé Blanchart apparaît à plusieurs reprises dans Renart le Nouvel, la continuatio... more Un ours blanc nommé Blanchart apparaît à plusieurs reprises dans Renart le Nouvel, la continuation satirique du Roman de Renart que Jacquemart Gielée écrivit aux alentours de 1288. Les caractéristiques comportementales que Gielée attribue à son personnage animal, et dont il tire habilement profit tout au long de son récit, frappent par leur vérité zoologique: comme un véritable ours polaire, Blanchart se nourrit principalement de “poisson de mer” et il sait plonger aussi bien que nager sous l’eau. Nous passons en revue les sources qui ont pu être celles de l’auteur de Renart le Nouvel. Si l’ours polaire est absent des textes antiques comme des bestiaires médiévaux et qu’il est confiné à la seule Scandinavie jusqu’au XIIe siècle, il fait ensuite une apparition remarquable dans l’Europe du XIIIe siècle: on le retrouve tant dans les encyclopédies d’Alexandre Nequam (Neckam), de Thomas de Cantimpré, de Barthélémy l’Anglais et d’Albert le Grand que dans les ménageries de l’empereur Frédéric II, d’Henri III d’Angleterre et de Philippe le Bel dont les animaux, probablement d’origine groenlandaise, constituent des cadeaux diplomatiques des souverains norvégiens
Glasgow Emblem studies 15 2012 (Otto Vaenius and his Emblem Books, ed. Simon MCKEOWN), 2012
anthropozoologica " Animaux aquatiques et monstres des mers septentrionales (imaginer, connaître, exploiter, de l’Antiquité à 1600)", 2018
A brief chapter of Alexander Neckam’s De naturis rerum (II, 24) mentions the existence of a fish ... more A brief chapter of Alexander Neckam’s De naturis rerum (II, 24) mentions the existence of a fish that lives in the Northern Seas, has only one eye, in the shape of a triangular shield, and is the prey of the white polar bear. This is the very first mention of either of these animals in an encyclopedic text. If the mention of the second is unproblematic, the first is not. We review the different Arctic marine mammals that could possibly hide behind this mysterious description. We identify Neckam’s sources (the Liber monstrorum and the Aeneid) in this passage. We then discuss the monstrous quality of the Cyclops fish. Finally, we study the reception and influence of this chapter of the De naturis rerum. Since this passage was used neither by Thomas of Cantimpré nor by Batholomaeus Anglicus, the Cyclops fish disappeared from encyclopedic texts. That said, this chapter is the probable reason for the inclusion of the white bear in English bestiaries that, until then, were unaware of its existence.
in Des signes dans l’image : usages et fonctions de l’attribut dans l’iconographie médiévale, M. Pastoureau and O. Vassilieva-Codognet (eds.), Turnhout, Brepols, 2014
Staging the Court of Burgundy, éd. W. Blockmans, T. - H. Borchert, N. Gabriëls, J. Oosterman et A. van Oosterwijk, Londres/Turnhout, Harvey Miller, 2013, p. 255-272, + colored plates., 2013
1. Our warmest thanks go to director Pierre-Jacques Lamblin, who kindly welcomed us into his Bibl... more 1. Our warmest thanks go to director Pierre-Jacques Lamblin, who kindly welcomed us into his Bibliothèque and who did his all to be of help. We also wish to thank our old friend Jim (James Petterson) for his help with the English, and Johan Oosterman for his useful comments.
Psyché à la Renaissance. Actes du LIIe Colloque International d'Études Humanistes (29 juin - 2 juillet 2009)
psyché à la croisée des chemins : la fable d'apulée à la source de l'emblématique sacrée olga Vas... more psyché à la croisée des chemins : la fable d'apulée à la source de l'emblématique sacrée olga Vassilieva-Codognet, école des hautes études en sciences sociales, paris Une des gravures des Amoris divini emblemata, livre d'emblèmes d'Otto Van Veen paru à Anvers en 1615, nous donne à voir Psyché à la croisée des chemins ( . Bien que consciencieusement appliquée à jouer avec la flèche dont la blessure la rendra irrémédiablement amoureuse, Psyché, ou plutôt Anima car tel est ici son nom, n'a cependant pas encore décidé qui sera l'objet de son amour, l'amour Divin ou l'amour Terrestre. le premier se trouve à la base d'un étroit sentier escarpé menant à sa demeure qui jouxte les cieux, tandis que le second a bâti en contrebas sa cité que secoue le bruit des explosions et qu'obscurcit la fumée des incendies ; Jérusalem et Babylone sont les noms de ces deux cités qui s'opposent comme le ciel et la terre. l'amour Terrestre chérit le monde et tente par son regard de séduire Anima ; l'Amour Divin foule ce même monde aux pieds et brandit un crucifix qu'il contemple avec piété. Ce combat amoureux, cette érotomachie, se déroule dans l'esprit d'Anima, et du choix qu'elle fera, sa conscience seule sera témoin. « Conscientia testis » est d'ailleurs le titre de cette gravure, plus exactement le motto de cet emblème 1 .
Recherches Augustiniennes et Patristiques, 2021
Pierre et Jeanne Courcelle : les noces de Philologie et d'Iconographie Durant toute sa carrière, ... more Pierre et Jeanne Courcelle : les noces de Philologie et d'Iconographie Durant toute sa carrière, Pierre Courcelle a été extraordinairement attentif non seulement aux textes, mais également aux images. Et, tout comme il s'est efforcé de « jeter un pont entre l'Antiquité et le Moyen Âge »-pour reprendre l'heureuse formule de son ami Pierre Grimal 1-, Pierre Courcelle s'est également efforcé de jeter un pont entre les textes et les images. Cette dimension inattendue de l'oeuvre du grand philologue tient en partie aux circonstances. Alors qu'il était encore au seuil de sa carrière, deux événements concomitants le poussèrent dans cette direction. Le premier fut sa nomination comme membre de l'École française de Rome. Or il se trouve qu'à l'époque où Pierre Courcelle séjourna à Rome, c'est-à-dire entre 1934 et 1936, le directeur de l'École française de Rome n'était autre qu'Émile Mâle, le fondateur des études françaises d'iconographie médiévale lui-même. La figure de ce dernier peut se repérer sur une photographie qui date des années romaines de Pierre Courcelle (fig. 1) : au centre de l'image prend place un Émile Mâle déjà vieux-il a exactement cinquante ans de plus que Courcelle-, tandis qu'à l'extrême-droite se tient un jeune et beau Pierre Courcelle et que, placée entre les deux hommes, on peut reconnaître Gilberte Émile-Mâle, la fille d'Émile Mâle. Une seconde circonstance, encore plus déterminante que la première, devait pousser Courcelle dans les bras de l'histoire de l'art. Lors de ce même séjour romain, le jeune farnésien fit la connaissance de l'historienne de l'art Jeanne Ladmirant, alors boursière auprès de l'Institut historique belge de Rome. Les deux jeunes gens ne tardèrent pas à convoler en justes noces (fig. 2), et le premier enfant naquit peu de temps après, en 1937, à Naples, où Pierre Courcelle occupa son premier poste.
Se vêtir à la cour en Europe, 1400-1815, éd. I. Paresys et N. Coquery, Lille, IRHiS, p. 43-66, 2011
L’étoffe de ses rêves : le vêtement du prince et ses parures emblématiques à la fin du Moyen Âge... more L’étoffe de ses rêves : le vêtement du prince et ses parures emblématiques à la fin du Moyen Âge - Dans la seconde moitié du xive siècle, pour la première fois, le vêtement du prince dit plus que son statut : il témoigne de sa volonté et de son désir (amoureux, politique, militaire ou autre) en un langage de lettres brodées, de figures émaillées et de couleurs textiles. Plus que de simples ornements décoratifs, ce sont les signes d’un vocabulaire emblématique, celui de la devise, dont la matière sémiotique est hétérogène (sentences, figures, couleurs et monogrammes) et dont le vêtement curial constitue le principal support, quand bien même son succès dans les cours royales et princières d’Europe en projette les signes sur toutes les surfaces disponibles, de la page du livre à la paroi de l’édifice. Fondée sur des sources archéologiques, iconographiques et textuelles, cette étude des parures vestimentaires emblématiques a pour cadre les cours royales et princières de France aux alentours de 1400.
The Stuff of his Dreams : Princely Dress and Emblematic Adornment in the Late Middle Ages - In the second half of the fourteenth century, for the first time, a prince’s clothing said more than his status : it declared both his will and his desire (amorous, political, military, and so on) in a language made up of embroidered letters, enamelled figures and textile colours. More than simply decorative ornaments, these were the signs of a new symbolic language : that of the devise, with its heterogeneous semiotic material (sentences, figures, colours, and monograms), and whose principal vehicle was court dress, even if its popularity in the royal and princely courts of Europe could be seen on every available surface, from the pages of books to the walls of edifices. Based on archaeological, iconographical, and textual sources, this study of emblematic clothing adornments looks at the royal and princely courts of France around 1400.
in Das Porträt in der Frühen Neuzeit, E.-B. Krems and S. Ruby (eds.), Berlin, Deutscher Kunstverlag, 2015.
How could a sixteenth-century artist make the portrait of someone he had never met? To solve this... more How could a sixteenth-century artist make the portrait of someone he had never met? To solve this difficult in absentia portrait problem, our artist could, at least theoretically, rely on three main resources: imagination, descriptive texts, visual precedents. Imagination will allow him to make a fantasy portrait, where adequate pose, attributes and decorum can compensate for the ignorance of the sitter's appearance. Descriptive texts could provide our artist with some clues about his sitter's physical features, allowing him to recreate, by purely plastic means, an illusion of reality far superior to the one laboriously achieved through words. Yet, it is obviously previous representations of the sitter that could provide our artist with the best basis for a plausible likeness. 1 Now that our artist knows what he is looking for -a previous portrait of his sitter -how could he get it? He could broadcast his desire for images, asking people to send him (copies of ) the required portraits. Such a clever, if improbable, solution actually took place: in a portrait book published in Antwerp in , Philips Galle candidly asked his readers to do him this favor. 2 But for our artist this solution is hardly practicable, as it requires that he first publish a book! More conveniently, our artist will have to search for the tangible traces of his would-be sitters. He will then somehow turn into an antiquarian, i. e. into someone who goes searching for remnants of the past -in this case, searching for true likenesses of dead and buried characters in order to portray them anew.
Christine de Pizan : la scrittrice e la città / l'écrivaine et la ville / the woman writer and the city, p. 301-322, 2013
Ouvrant la seconde partie du Livre de la Mutacion de Fortune 1 , la description de la demeure de ... more Ouvrant la seconde partie du Livre de la Mutacion de Fortune 1 , la description de la demeure de Fortune prend place lors du retour de Christine chez la déesse, juste après l'épisode dramatique qui devait bouleverser son existence : le déchaînement de la tempête 2 qui s'empare de la nef transportant Christine et entraîne la noyade de son mari ainsi que sa propre métamorphose par laquelle elle se voit de « femme en homme transmuee 3 », devenue par là même capitaine de la nef -celle de sa vie. Voici les premiers vers de cette description :
Ikon, 2012
A complex allegorical late fifteenth-century picture of which the original is lost survives only ... more A complex allegorical late fifteenth-century picture of which the original is lost survives only in a series of variously degraded
copies, be they either German woodcuts or Italian engravings. This image has remained unsatisfactorily explained, no doubt
because of its unconventional iconography. Instead of the usual interpretation of the picture as a satirical comment on the
contemporary political situation, we propose to understand it as a prophetic image announcing the imminent coming of the
Second Charlemagne – a French king who would become the Last World Emperor – turning thus an anachronistic journalistic
picture into a more convincing image of eschatological hope.
in French and Russian in Imperial Russia: Language Attitudes and Identity, D. Offord et al. (eds.), Edinburgh, Edinburgh University Press, 2015
The Classical Tradition, éd. A. T. Grafton, G. W. Most et S. Settis, Cambridge, Harvard University Press
Dans l’atelier de Michel Pastoureau
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Books by Vassilieva Olga
L’œuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats
Actes de la journée d’étude organisée le 25 mai 2018 par Sorbonne Université et l’Institut d’études augustiniennes (Laboratoire d’études sur les monothéismes, UMR 8584), sous le haut patronage de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres (direction: Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini)
L’œuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats (Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini)
Notice biographique (Jacques Fontaine)
Bibliographie de Pierre Courcelle
Pierre Courcelle lecteur de Boèce : mérites et limites d’une méthode (Jean-Yves Tilliette)
Les lettres grecques en Occident : Cassiodore (Frédérique Biville)
L’Histoire littéraire des grandes invasions germaniques, ouvrage d’actualité (Jean-Denis Berger)
L’Entretien de Pascal et Sacy : ses sources et ses énigmes (Alain Cantillon)
Un exemple surprenant de la postérité des Confessions : le Retour de l’enfant prodigue d’André Gide (Pierre Descotes)
Le Connais-toi toi-même de Pierre Courcelle : son intention et sa méthode en regard d’autres lectures du précepte delphique (Sophie Van der Meeren)
Lecteurs païens et lecteurs chrétiens de l’Énéide : la reconstitution d’une mémoire enfuie (Francine Mora-Lebrun)
Les recherches ambrosiennes de Pierre Courcelle : de la Quellenforschung à l’ « humanisme chrétien » d’Ambroise (Camille Gerzaguet)
Pierre et Jeanne Courcelle : les noces de Philologie et d’Iconographie (Olga Vassilieva-Codognet)
Quelques témoignages sur Pierre Courcelle (1. François Dolbeau ; 2. Marc Reydellet ; 3. Entretien avec Pierre Riché ; 4. Hervé Savon ; 5. Pierre Petitmengin ; 6. Entretien avec Marie Courcelle)
Le présent volume lui est donc entièrement consacré. Il porte principalement sur les images médiévales mais ne s’interdit pas plusieurs excursus – nécessaires – vers l’Antiquité tardive ou les débuts de la période moderne. À la lumière de problématiques nouvelles, l’ouvrage tente d’abord de cerner ce qui peut être rangé sous la notion générale (trop générale ?) d’attributs. Puis il étudie la mise en place de ceux-ci dans les images paléochrétiennes, leur évolution au fil du temps, leur transformation en un véritable système à partir du XIIe siècle, enfin leur multiplication et leur « mécanisation » à la fin du Moyen Âge. Pour ce faire, les différentes contributions présentent des typologies, des dossiers, des études de cas, et elles montrent comment la question des signes dans l’image ne peut pas être séparée de celle des signes et insignes dans la société.
Papers by Vassilieva Olga
The Stuff of his Dreams : Princely Dress and Emblematic Adornment in the Late Middle Ages - In the second half of the fourteenth century, for the first time, a prince’s clothing said more than his status : it declared both his will and his desire (amorous, political, military, and so on) in a language made up of embroidered letters, enamelled figures and textile colours. More than simply decorative ornaments, these were the signs of a new symbolic language : that of the devise, with its heterogeneous semiotic material (sentences, figures, colours, and monograms), and whose principal vehicle was court dress, even if its popularity in the royal and princely courts of Europe could be seen on every available surface, from the pages of books to the walls of edifices. Based on archaeological, iconographical, and textual sources, this study of emblematic clothing adornments looks at the royal and princely courts of France around 1400.
copies, be they either German woodcuts or Italian engravings. This image has remained unsatisfactorily explained, no doubt
because of its unconventional iconography. Instead of the usual interpretation of the picture as a satirical comment on the
contemporary political situation, we propose to understand it as a prophetic image announcing the imminent coming of the
Second Charlemagne – a French king who would become the Last World Emperor – turning thus an anachronistic journalistic
picture into a more convincing image of eschatological hope.
L’œuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats
Actes de la journée d’étude organisée le 25 mai 2018 par Sorbonne Université et l’Institut d’études augustiniennes (Laboratoire d’études sur les monothéismes, UMR 8584), sous le haut patronage de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres (direction: Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini)
L’œuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats (Laetitia Ciccolini, Olga Vassilieva-Codognet & Vincent Zarini)
Notice biographique (Jacques Fontaine)
Bibliographie de Pierre Courcelle
Pierre Courcelle lecteur de Boèce : mérites et limites d’une méthode (Jean-Yves Tilliette)
Les lettres grecques en Occident : Cassiodore (Frédérique Biville)
L’Histoire littéraire des grandes invasions germaniques, ouvrage d’actualité (Jean-Denis Berger)
L’Entretien de Pascal et Sacy : ses sources et ses énigmes (Alain Cantillon)
Un exemple surprenant de la postérité des Confessions : le Retour de l’enfant prodigue d’André Gide (Pierre Descotes)
Le Connais-toi toi-même de Pierre Courcelle : son intention et sa méthode en regard d’autres lectures du précepte delphique (Sophie Van der Meeren)
Lecteurs païens et lecteurs chrétiens de l’Énéide : la reconstitution d’une mémoire enfuie (Francine Mora-Lebrun)
Les recherches ambrosiennes de Pierre Courcelle : de la Quellenforschung à l’ « humanisme chrétien » d’Ambroise (Camille Gerzaguet)
Pierre et Jeanne Courcelle : les noces de Philologie et d’Iconographie (Olga Vassilieva-Codognet)
Quelques témoignages sur Pierre Courcelle (1. François Dolbeau ; 2. Marc Reydellet ; 3. Entretien avec Pierre Riché ; 4. Hervé Savon ; 5. Pierre Petitmengin ; 6. Entretien avec Marie Courcelle)
Le présent volume lui est donc entièrement consacré. Il porte principalement sur les images médiévales mais ne s’interdit pas plusieurs excursus – nécessaires – vers l’Antiquité tardive ou les débuts de la période moderne. À la lumière de problématiques nouvelles, l’ouvrage tente d’abord de cerner ce qui peut être rangé sous la notion générale (trop générale ?) d’attributs. Puis il étudie la mise en place de ceux-ci dans les images paléochrétiennes, leur évolution au fil du temps, leur transformation en un véritable système à partir du XIIe siècle, enfin leur multiplication et leur « mécanisation » à la fin du Moyen Âge. Pour ce faire, les différentes contributions présentent des typologies, des dossiers, des études de cas, et elles montrent comment la question des signes dans l’image ne peut pas être séparée de celle des signes et insignes dans la société.
The Stuff of his Dreams : Princely Dress and Emblematic Adornment in the Late Middle Ages - In the second half of the fourteenth century, for the first time, a prince’s clothing said more than his status : it declared both his will and his desire (amorous, political, military, and so on) in a language made up of embroidered letters, enamelled figures and textile colours. More than simply decorative ornaments, these were the signs of a new symbolic language : that of the devise, with its heterogeneous semiotic material (sentences, figures, colours, and monograms), and whose principal vehicle was court dress, even if its popularity in the royal and princely courts of Europe could be seen on every available surface, from the pages of books to the walls of edifices. Based on archaeological, iconographical, and textual sources, this study of emblematic clothing adornments looks at the royal and princely courts of France around 1400.
copies, be they either German woodcuts or Italian engravings. This image has remained unsatisfactorily explained, no doubt
because of its unconventional iconography. Instead of the usual interpretation of the picture as a satirical comment on the
contemporary political situation, we propose to understand it as a prophetic image announcing the imminent coming of the
Second Charlemagne – a French king who would become the Last World Emperor – turning thus an anachronistic journalistic
picture into a more convincing image of eschatological hope.